Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir; » ainsi parla le plus jeune des fils dans la touchante histoire que Jésus de Nazareth dit aux péagers et aux pécheurs qui s'approchaient pour écouter sa voix (Luc 15:12). Le père ne fut point sourd à cette demande. Son affection se répandait sur ses deux fils, car immédiatement « il leur partagea son bien. »
La parabole de l'enfant prodigue était peut-être avant tout destinée à servir de leçon aux scribes et aux pharisiens qui étaient aussi là, et qui condamnaient les péagers et les pécheurs; mais une analyse attentive de ce texte nous enseigne encore aujourd'hui des choses importantes. Comme l'a révélé la Science Chrétienne, l'héritage réel de l'homme, symbolisé par les biens si généreusement donnés aux deux fils, se fonde sur l'unité démontrable de Dieu et de l'homme.
Sous la rubrique marginale « Unité divine, » Mary Baker Eddy déclare dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 18): « Jésus de Nazareth enseigna et démontra que l'homme et le Père ne font qu'un, et nous lui devons pour cela un hommage éternel. » Ici nous entrevoyons l'inséparabilité du Père et du fils, du divin Principe et de l'idée qui sont un en pensée comme en action, dans l'être et dans le travail, dans les objectifs et la vie.
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