Dans l'Évangile de Matthieu (3:16, 17) nous lisons que « dès qu'il eut été baptisé, Jésus sortit de l'eau; voici que les cieux s'ouvrirent et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Aussitôt une voix se fit entendre des cieux, disant: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. » Au Scientiste Chrétien, ce récit fait voir la glorieuse portée du baptême spirituel; chose plus importante encore, il révèle clairement que l'homme est fils du Père céleste. Il indique que lorsqu'on est baptisé — purifié et spirituellement racheté — les cieux s'ouvrent et la conscience de la réalité divine apparaît. L'esprit de Dieu descend sur nous, comme ce fut le cas pour Jésus; la voix de Dieu nous assure avec amour que nous sommes Ses enfants bien-aimés, dans lesquels Il met toute Son affection.
En Science Chrétienne, Christ se révèle aux cœurs réceptifs; il apporte la démonstration de notre filialité, la certitude que nous sommes notre un avec Dieu. Christ est la révélation de notre vraie nature spirituelle en tant qu'idée de l'Ame. A ce sujet, Mary Baker Eddy déclare dans son livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 316): « Christ présente l'homme indestructible, que l'Esprit crée, constitue et gouverne. Christ illustre cette fusion avec Dieu, son Principe divin, qui donne à l'homme la domination sur toute la terre. »
Ainsi démontrer le Christ, l'idée divine de la filialité, c'est voir qu'il est pour tous cette idée véritable. Afin de s'élever plus haut que les multiples arguments du sens matériel, chacun doit tôt ou tard comprendre ce que signifie vraiment être fils de Dieu, du Père céleste. Toutes les démonstrations de maîtrise sur le péché, la maladie, la mort, ont pour base cette filialité divine. Jésus dut prouver que le Christ, son identité spirituelle, n'était point soumis aux croyances matérielles — aux prétendues lois de la matière; en Science Chrétienne nous apprenons à voir et à démontrer que notre filialité véritable ne saurait être assujettie aux conditions matérielles. Dans cette Science, on constate que l'être incorporel de l'homme n'a rien de commun avec les croyances de haine ou de courroux humain; il est tout à fait séparé du songe de l'existence matérielle.
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