Je désire exprimer mon humble gratitude touchant les nombreuses guérisons que je dois à la Science Chrétienne. Il y a plus de treize ans que j'entendis pour la première fois une conférence à ce sujet, qui m'intéressa beaucoup.
Pendant la guerre, je fus instantanément guéri de maux d'yeux. Ouvrir les yeux me causait des douleurs insupportables, car il y avait beaucoup d'enflure et d'irritation. Je travaillais dans un chantier naval où l'on voyait souvent des hommes qui pendant quinze jours portaient des lunettes noires sur leurs yeux enduits de pommade. C'était le traitement prescrit par le docteur pour ceux dont la vue était affectée par l'éclatante de la soudure à arc. Un jour mes yeux furent tout prés de cette lumière; je ne fis qu'en rire et n'y pensai plus. Pendant la nuit je fus réveillé par de violentes douleurs. Ma femme téléphona à une praticienne qui dit qu'elle allait me traiter, qu'en attendant je devais me recoucher et faire tous mes efforts pour exclure de ma conscience les choses étrangères à Dieu. J'obéis et quelques minutes après, la tension et l'enflure des yeux prirent fin, de même que la douleur. La délivrance fut si rapide que ma femme téléphona de nouveau pour exprimer notre gratitude, et le lendemain il n'y avait plus trace d'inflammation. Je sus alors qu'il s'était passé quelque chose d'extraordinaire et que cela pouvait se répéter; aussi voulus-je en savoir davantage concernant la Science Chrétienne.
De tout temps j'avais désiré vaincre la crainte qui semblait m'assaillir quand j'étais en société et que l'attention se dirigeait sur moi. Après la première conférence que j'entendis sur la Science Chrétienne, j'eus la certitude de pouvoir être délivré. Des praticiens expérimentés me vinrent en aide avec amour, mais c'est seulement quand je suivis le cours d'instruction que je saisis tout le sens de la liberté — pour la première fois depuis quarante ans. J'ai pu dés lors donner plusieurs témoignages à l'église et me rendre beaucoup plus utile qu'auparavant; comme membre de l'église j'ai fait partie de comités, j'ai été moniteur à l'École du dimanche. Je comprends mieux maintenant ces paroles de Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 403): « Vous vous rendez maître de la situation si vous comprenez que l'existence mortelle est un état d'illusion produit par soi-même, non la vérité de l'être. » Je cherche avant tout à glorifier Dieu en aidant mon prochain comme d'autres m'ont aidé.
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