La Science Chrétienne entra dans ma vie en 1910. La première chose qu'elle guérit, ce fut ma vue; on m'avait dit qu'un de mes yeux était à peu près hors d'usage et qu'il me fallait porter des lunettes pour ménager l'autre. Je ne puis dire au juste quand la guérison se produisit, mais ma vision spirituelle devint plus claire à mesure que je lisais le livre de texte Scientiste Chrétien. Dans ce volume, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, « les yeux » sont définis en ces termes (p. 586): « Discernement spirituel, — non matériels, mais mentaux. » Je suis reconnaissante de pouvoir dire que l'œil déclaré incurable est maintenant aussi normal que l'autre.
Voici une autre guérison, de date plus récente. Un matin, en sortant de mon lit, je tombai à terre. Je voulus me relever mais j'en fus incapable, mon côté gauche semblait paralysé. Deux versets de la Bible se présentèrent à ma pensée; le premier (Ps. 118:17): « Je ne mourrai point, mais je vivrai et je raconterai les œuvres de l'Éternel; » le second (Ps. 138:8): « L'Éternel achèvera ce qu'il a commencé en ma faveur. » Après un moment de lutte, je pus me recoucher. Une amie en visite chez moi vint dans ma chambre, demandant si j'avais dormi plus tard que d'habitude. Je lui dis que non, mais que je semblais n'avoir aucune force dans le côté droit. Je la priai de téléphoner à un praticien de la Science Chrétienne.
Celui-ci me traita et je ne me sentis jamais réellement malade. L'interprétation spirituelle que Mrs. Eddy nous a donnée pour la première phrase de l'oraison dominicale, « Notre Père qui es aux cieux, » c'est-à-dire « Notre Père- Mère Dieu, tout harmonieux » (Science et Santé, p. 16) vint à moi et ne me quitta plus. Mes forces s'accrurent chaque jour et au bout de deux semaines je pus me rendre à pied à l'église, qui est à une certaine distance. Dire que je suis reconnaissante n'exprime que faiblement ce que j'éprouve au sujet de cette guérison merveilleuse. Je désire être plus fidèle que jamais envers notre bien-aimée Cause et vivre de manière à raconter « les œuvres de l'Éternel. »
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