Ce qu'on nomme la vie humaine n'est point une vallée de larmes pour ceux qui refusent de l'accepter comme telle parce qu'ils sont suffisamment éclairés. Si la Science Chrétienne n'avait fait que cela: montrer aux humains que l'existence journalière implique une joie qu'il faut réaliser et non pas des afflictions à subir — elle aurait par là même amplement justifié sa présence parmi les hommes.
Quand cette Science, ce Consolateur promis par Jésus le Christ, apparut en 1866 grâce à la perception spirituelle de Mary Baker Eddy, il offrit à chacun une arme permettant de récuser la croyance que les hommes ont lieu de s'apitoyer sur eux-mêmes, de baisser tristement la tête parce qu'un sort malheureux est inévitable. En recours recours à la Science Chrétienne, tout homme peut invertir pour ce qui le concerne le penser des siècles et remplacer par le triomphe les tragédies apparentes.
Ce qui apporte aux hommes la joie la plus sûre, c'est la victoire attendue puis obtenue. Le sens mortel entretient une notion qui contrefait cette vérité; il a donc cru que la lutte physique et même l'effusion de sang peuvent « ennoblir » l'homme. Ainsi, à son point de vue, la guerre serait une nécessité. Mais comme l'Entendement véritable, c'est-à-dire Dieu, est immortel, l'entendement mortel est une illusion, ses croyances sont fallacieuses. C'est pourquoi les effets « ennoblissants » des luttes matérialistes ne se sont jamais réalisés; ceux qui en attendaient de bons résultats ont été fortement déçus, trompés par un mirage, un feu follet que l'on essaie en vain d'atteindre.
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