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La Volonté de Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1950


Le raisonnement spirituel montre à quiconque pense avec clarté que la loi et la volonté de Dieu, du divin Principe, maintient dans l’ordre et l’harmonie tous les détails de l’être véritable; ce fait n’a rien de commun avec les opinions discordantes ou le pénible tableau mental que présentent les sens matériels. L’étude de la Science Chrétienne nous éveille à la perception de ce fait inattaquable. Proclamant l’unicité et la totalité du vouloir divin, elle indique qu’il importe avant tout de s’y conformer.

A cet égard, Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, écrit dans son livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 33): « Lorsque l’élément humain en lui luttait avec le divin, notre grand Maître dit: “Que Ta volonté soit faite, et non la mienne” — c’est-à-dire: Que l’Esprit, non la chair, soit représenté en moi. Voici la nouvelle compréhension de l’Amour spirituel. Elle donne tout pour le Christ, la Vérité. » Ainsi dans la lutte apparente des sens et de l’Ame, chacun est ou sera conduit, selon l’exemple de Jésus, à laisser prévaloir la souveraine volonté de Dieu qui s’affirme comme étant aussi celle de l’homme.

Par sa mission rédemptrice, la Science Chrétienne démasque la nature erronée du vouloir humain et sa mauvaise influence sur la vie ou la santé des hommes. A la page 490 du livre de texte, Mrs. Eddy déclare: « La volonté humaine est une tendance animale, non une faculté de l’Ame. Donc elle ne saurait bien gouverner l’homme. La Science Chrétienne révèle que la Vérité et l’Amour sont les forces motrices de l’homme. La volonté — aveugle, opiniâtre et impétueuse — coopère avec les appétits et les passions. C’est de cette coopération que provient le mal qu’elle renferme. De là aussi vient son impuissance, vu que toute puissance appartient à Dieu, le bien. » Reconaître le mal que prétend faire dans notre vie le vouloir humain, c’est un grand pas sur la route de la rédemption individuelle. Ce qui importe davantage encore, c’est d’être prêt à se défaire de cette volonté pour laisser s’accomplir celle de Dieu.

Toute la carrière de Jésus était l’accomplissement du vouloir et du dessein de Dieu. A maintes reprises il dit être venu pour faire non sa volonté mais celle du Père qui l’avait envoyé. Il se regardait comme l’expression même de la volonté divine. Comprenant que son individualité véritable était le déroulement de l’idée spirituelle, il obéissait toujours à Dieu, ce qui est pour chacun de nous l’exemple à suivre.

Quelle que soit la manière dont il se manifeste, le vouloir humain ne saurait produire la paix, le bonheur, la liberté. Que ce soit au foyer, dans les affaires, à l’église, au sein du gouvernement, le despotisme et l’esprit de domination n’entraînent que la discorde ou l’inharmonie. Si l’on persiste dans la voie de l’opiniâtreté, les souffrances et les peines en sont l’aboutissement. Les volontés qui s’affrontent s’affrontent produisent les conflits, la tension, et cela montre bien leur nature perverse.

Ceux qui pratiquent la Science Chrétienne depuis nombre d’années reconnaissent que le vouloir humain joue un grand rôle dans les multiples difficultés qui se présentent pour être guéries. Le praticien reconnaît aussi l’insidieuse et décevante nature de cette volonté et les effets qu’elle peut avoir sur la vie ou le corps de ceux qui cherchent la guérison. Remarquons ici que bien des personnes n’ont point conscience leur opiniâtreté. Beaucoup ne reconnaissent pas que le vouloir humain est ou fut dans leur vie un élément perturbateur ou qu’il influe sur leur état physique. Aussi serait-il bon que chacun d’entre nous se répète fréquemment: « Je n’ai point de volonté en dehors de Dieu — que la volonté de Dieu soit faite, et non la mienne. Je n’ai pas d’Entendement séparé de Dieu, » et qu’il comprenne le vrai sens de ces affirmations. Lorsqu’on désire avoir « les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » et qu’on cherche à vivre dans l’obéissance au Principe, on obtient certainement une joie, une santé, une harmonie toujours plus grandes.

En ce qui concerne la volonté, l'auteur du présent éditorial se rappelle un cas qu’il connut particulièrement. Il s’agissait d’un homme dont les mains et les articulations étaient enflées, douloureuses, raidies par ce que les docteurs nommaient l’arthrite. Ses pieds aussi lui faisaient mal et il avait beaucoup de peine à marcher. Il commença cependant à voir que la volonté humaine est chose pernicieuse; il apprit en outre qu’étant fils de Dieu, il ne pouvait qu’accomplir la volonté et les desseins du Père céleste. Il vit qu’au fond l’homme réel exprime la volonté de Dieu; que c’était là pour lui et pour chacun le fait spirituel de l’être. Il se mit donc à rejeter tout ce qui avait indiqué chez lui l’opiniâtreté, la brusquerie, l’obstination, l’entêtement, la résistance matérielle. A mesure que son penser se transformait et qu’il persévérait dans cette voie, les douleurs et l’enflure cessèrent; ses mains et ses pieds n’eurent plus rien d’anormal.

L’égoïsme et l’obstination voilent naturellement la lumière de la compréhension spirituelle. Comme le dit notre livre de texte (Science et Santé, p. 242): « L’amour de soi est plus opaque qu’un corps solide. » Sous certains rapports, la conscience d’un humain ressemble à une vitre. Si la haine, l’opiniâtreté obscurcissent la compréhension, la conscience devient pareille à une vitre poussiéreuse. La lumière existe, elle brille, mais le penser volontaire égoïste ne la laisse pas entrer.

La Science Chrétienne affirme que la création tout entière exprime ou manifeste l’Entendement divin; que dès lors, toutes les idées constituant cette création doivent avoir un but divin. Nous voyons donc qu’au point de vue spirituel l’existence de l’homme n’est pas un accident. Il est au contraire indispensable à l’intégralité de la création divine. En conséquence le disciple qui voit son être réel en tant qu’idée ou réflexion de l’Entendement ne peut exprimer ou accomplir autre chose que la volonté de l’Entendement.

Étant donné les conditions actuelles, nous ferions bien de réfléchir à ce qui arriverait si tout homme mettait immédiatement de côté le vouloir humain et n’exprimait dans ses pensées et ses mobiles que les objectifs divins. Toutes les querelles de famille, les conflits entre le capital et la main-d’œuvre, disparaîtraient. Si le genre humain reflétait la volonté divine, la guerre cesserait, l’unicité et la totalité de Dieu seraient démontrées. Qu’on le sache ou non, la volonté humaine défie la loi universelle et résiste aux décrets de Dieu.

Comme nous l’apprenons en Science Chrétienne, mettre notre pensée d’accord avec la parfaite volonté de Dieu c’est vivre conformément au Principe divine en qui nous avons l’être. Ces paroles de David décrivent bien l’attitude et la vie de ceux qui obéissent avec joie au Principe (Ps. 40:9): « Mon Dieu, je prends plaisir à faire ta volonté, et ta loi est au fond de mon cœur. »

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