Dans l'évangile de Jean, chapitre dix-sept, nous trouvons l'une des plus admirables prières qu'aient entendues les hommes — celle que prononça Jésus le Christ avant sa mise en jugement et sa crucifixion. Notre Maître prévoyait l'épreuve par laquelle il devait passer, mais sa prière n'indique ni le chagrin ni l'inquiétude. En l'étudiant, nous remarquons que les cinq premiers versets expriment la consécration de Jésus et de ses œuvres, voués au Père. Il déclare: « Je t'ai glorifié sur la terre; j'ai achevé l'œuvre que tu m'avais donnée à faire. Et maintenant, toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j'avais auprès de toi, avant que le monde fût. »
Du verset 6 au verset 19, la prière s'élargit. Jésus prie pour ses disciples, afin qu'ils aient part à l'unité de l'Esprit que lui-même avait déjà trouvée. Puis, entre les versets 20 et 26, le cercle s'agrandit encore, et notre Maître embrasse dans son invocation tous ceux qui croiront en lui. Ainsi cette grande prière, qui commence par ce dont Jésus lui-même a besoin, ne s'en tient pas là, mais s'étend de plus en plus et finit par comprendre toute l'humanité.
Nous devrions bien nous poser les questions suivantes: « Quelle ampleur ont nos vues de la prière? Prions-nous uniquement pour ce qui concerne notre foyer, les problèmes à résoudre au sujet de nos patients, le maintien des bons rapports avec nos amis? Prions-nous pour le monde comme le fit Jésus? Quand nous méditons le pouvoir et l'influence universels de l'Amour divin, pensons-nous non seulement à notre famille mais à l'ensemble des hommes? » La prière, comme la charité, commence chez soi, mais doit ensuite aller plus loin. Quand une situation nationale ou internationale semble offrir des possibilités dangereuses, il importe beaucoup d'y faire face et de les maîtriser par la prière.
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