Dès que j'entendis parler de la Christian Science, j'eus le désir d'en savoir davantage; depuis lors j'ai appris que « le désir, c'est la prière, » comme le déclare Mrs. Eddy à la page 1 de Science et Santé.
Ma première guérison, obtenue grâce au travail d'une praticienne, remonte à près de vingt ans. Il s'agissait de violents maux de tête; et je serai toujours reconnaissante envers cette fidèle praticienne qui m'aida avec tant d'amour lorsque j'étudiais depuis peu la Christian Science.
Quelques mois plus tard, un cyclone détruisit complètement notre maison; nous venions de l'acheter, en employant pour cela toutes nos économies. Malgré la guérison que j'avais eue, je n'étais pas allée à un culte de la Christian Science. Je sortais d'une famille très pieuse, j'avais fréquenté régulièrement l'école du dimanche et l'église dont j'étais membre; mais je n'avais jamais été satisfaite de ce qu'on m'y enseignait. J'aspirais toujours à quelque chose d'autre.
Dès que le cyclone eut passé, j'allai voir notre nouvelle maison; à l'exception des marches en ciment, elle était complètement détruite. Je m'assis sur ces marches; au milieu de mon affliction, de ma tristesse, cette pensée me vint avec force: Probablement, la seule demeure que j'aurai sera « une maison que la main de l'homme n'a point construite » (II Cor. 5:1). Je sus alors qu'il me fallait trouver mon église. La semaine suivante je me rendis au culte de la Christian Science, comme on m'y avait invitée. Ce premier culte m'apporta une paix merveilleuse; je sentis donc que j'avais trouvé mon église, et au cours des années la Christian Science a pourvu à tous mes besoins.
Un meilleur concept du home se manifesta peu après que j'eus entrepris l'étude de la Christian Science. Maints problèmes physiques et pécuniaires ont été résolus, et pendant les dernières années, j'ai plusieurs fois été guérie du chagrin.
Parmi les guérisons physiques, une des plus remarquables fut celle d'une plaie empoisonnée. Au mois d'août, comme je me baignais dans les brisants de la plage, je me fis une entaille au pied. Cela paraissait se guérir, puis de nouveau le pied enflait et me faisait mal. En octobre, l'enflure et la douleur s'aggravèrent, et j'eus de nouveau recours à une praticienne. Elle me traitait depuis deux jours lorsque quelque chose qui ressemblait à un morceau de corail sortit de la plaie, et la guérison s'accomplit.
Comprendre la Christian Science m'a donné la vraie joie de vivre et m'a permis de vaincre le ressentiment, ce dont je suis très reconnaissante envers Dieu. J'apprécie beaucoup les Leçons-Sermons que Mary Baker Eddy a si sagement prévues. J'ai encore d'autres sujets de gratitude: être membre de L'Église Mère et d'une filiale, avoir suivi le cours, lire nos publications, pouvoir travailler à la construction d'un bel édifice pour notre église filiale, avoir trouvé tant d'amour chez les praticiens qui travaillent sans se lasser parfois jour et nuit.
Je m'attache à la déclaration déjà citée: « Le désir, c'est la prière, » et je cherche constamment à mettre en pratique dans ma vie journalière les enseignements de la Christian Science.
Murphysboro (Illinois), États-Unis.
