Quand notre Maître, Jésus le Christ, accomplit ses admirables œuvres de guérison, il prouva ceci: comprendre la perfection spirituelle de l'homme chasse l'illusion de la maladie, de l'erreur, et fait saisir aux humains l'harmonie de l'homme dans la Science de l'être. La guérison spirituelle démontre la vérité de l'être. Au lieu du faux concept de l'entendement mortel, l'idée divine s'avère présente et suprême.
Lorsque Jésus guérit un aveugle, il fit bien plus que de détruire la croyance à la cécité; il démontra positivement l'immuable faculté spirituelle de la vue. Jésus dit à l'aveugle: « Recouvre la vue » ! C'était comme s'il avait dit: « Tu as la vue. Recouvre ce qui a toujours été tien, ce qui est ici maintenant même. Reçois ta vue — que tu possèdes déjà, parce qu'elle est déjà créée. » Et celui qui avait été aveugle recouvra la vue — l'accepta sans argument ni délai.
Les facultés spirituelles ne dépendent point de la matière pour s'exprimer; ce sont des expressions de l'Ame ou de Dieu. Pour guérir la cécité, Jésus ne changea point la matière. Il ne la regardait pas comme un pouvoir, une réalité, une personne, mais il insistait sur la Science de notre être, sachant que rien d'autre ne pouvait s'exprimer chez l'homme ou en tant qu'homme. Il montrait ainsi que les facultés spirituelles de l'être sont présentes, permanentes; que la vraie vue n'a jamais abandonné l'homme, et que la révélation de ce fait spirituel était précisément ce dont l'aveugle avait besoin.
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