Jusqu'à la semaine précédant mon trente-troisième anniversaire de naissance, je n'avais jamais franchi les portes d'une église dans une intention sérieuse. On m'y avait porté lors de mon baptême; j'y avais assisté à plusieurs enterrements et à un mariage. Je n'allais pas à l'église parce que je ne pouvais croire qu'un Dieu intelligent ait une foule de credos très différents dont l'étude permettrait d'entrer au ciel. A dix-sept ans, j'allai une fois à l'école du dimanche avec des amis, et j'alarmai tout le groupe parce que quand le moniteur me demanda: « N'êtes-vous pas content de connaître Dieu? » je répondis: « Non! » Ma famille possédait une lourde Bible à fermoirs, mais personne ne la lisait, que je sache.
Tel était mon passé quand, sans invitation ou sollicitation quelconque, je me rendis à un culte du dimanche dans une église Scientiste Chrétienne, pendant l'automne de 1919. Mon intérêt, mon enthousiasme s'éveillèrent, et je commençai tout de suite à prendre des mesures pour fréquenter régulièrement l'église. J'achetai les livres de Mrs. Eddy et m'abonnai aux publications. Au cours des vingt dernières années, à moins d'une impossibilité physique, je n'ai pas manqué un seul culte.
Aujourd'hui, « j'aime mieux me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu que demeurer dans les tentes des méchants. » Et dans ce domaine je ne me limite pas à une interprétation littérale. Étant huissier dans une église Scientiste Chrétienne, je suis au « seuil de la maison de mon Dieu. » Mais jour après jour, je m'efforce de me souvenir que la vraie « Église » est, selon la définition de Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 583), « la structure de la Vérité et de l'Amour; tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède. »
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