Attribuer son état physique et mental à ses ancêtres soit immédiats soit reculés, c'est une fiction qui remonte bien haut dans l'histoire de la race humaine. Certaines paroles que le prophète Ézéchiel prononça plusieurs siècles avant notre ère montrent qu'elle est sans fondements spirituels la tyrannique croyance d'après quoi la vie d'une personne pourrait être assombrie par les péchés ou les maladies d'un ancêtre.
Dans le langage symbolique de l'Orient, Ézéchiel dit que la parole de l'Éternel lui fut adressée en ces termes: « Pourquoi répétez-vous continuellement ce proverbe dans le pays d'Israël: Les pères ont mangé du raisin vert et les dents des enfants en sont agacées? » Et la réponse divine ne se fait pas attendre: «Aussi vrai que je suis vivant, dit le Seigneur, l'Éternel: vous n'aurez plus lieu de répéter ce proverbe en Israël. »
Le prophète rapporte ensuite ces paroles de l'Éternel: «Oui, toutes les âmes sont à moi, l'âme du père comme l'âme du fils; toutes deux sont à moi. Et l'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. L'homme qui est juste, qui pratique la droiture et la justice,... qui suit mes préceptes et observe mes commandements, en se conduisant avec droiture,... certainement il vivra, dit le Seigneur, l'Éternel.»
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