« La parabole de “l’enfant prodigue” est appelée avec raison “la perle des paraboles,” » déclare Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne (Rétrospection et Introspection, p. 91). A quiconque médite sincèrement ce récit biblique, la carrière du fils capricieux, cherchant les plaisirs, et le tableau du père qui pardonne, offrent de précieuses leçons.
La sagesse et la force dont fait preuve le père sont remarquables. Lorsque le fils cadet lui demande sa part de bien, il la lui donne; mais il se montre impartial et ne désavantage pas l’aîné. Quand le prodigue quitte la maison paternelle et cherche à satisfaire ses penchants frivoles, la pensée du père ne le poursuit pas de plaintes ou de condamnation. Mais lorsque déçu par les convoitises charnelles, réduit à la détresse, le fils humble et repentant se lève, quitte le pays de la misère et du malheur et se met en route pour la maison du père, celui-ci vient promptement à sa rencontre. La Bible nous dit: « Comme il était encore loin, son Père le vit et fut ému de compassion; et, courant à lui, il se jeta à son cou et l’embrassa. »
Dans des cas analogues, pouvons-nous discerner la pensée contrite, aller à sa rencontre, pardonner, oublier? Ou bien nous tenons-nous à l’écart, hésitants, attendant la preuve d’une régénération complète pour ouvrir nos cœurs et nos bras, avec une tendre sollicitude?
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