Avec une sincère gratitude, je désire attester que l’étude et l’application de la Science Chrétienne m’ont valu des guérisons nombreuses et de grandes bénédictions.
J’étais délicate et j’avais souffert dès l’enfance d’un mal nerveux très particulier que n’avaient pu guérir les docteurs. Pour moi la vie semblait un long combat. J’acceptais la maladie et les souffrances comme étant à mon égard la volonté de Dieu, et je tâchais d’être patiente. Il me fallait souvent manquer l’école, et plus tard pendant des semaines je ne pouvais me rendre à mon travail.
Quelques années après mon mariage, j’eus une dépression nerveuse. Je restai cinq semaines au lit et quand je me levai, je ne pus pas faire grandchose. Des troubles cardiaques me causaient des évanouissements dès que j’étais excitée, tracassée ou fatiguée; et pendant presque deux ans si je marchais seulement jusqu’à la route toute proche, j’avais des douleurs et le souffle me manquait. Je me sentais bien déprimée, je m’apitoyais sur moi-même, je me désolais et souvent je versais des larmes. J’avais l’impression d’être un fardeau pour ma famille. Pendant près de quatre ans, mon mari n’eut pas d’occupation régulière; à la même époque il devint malade lui aussi et dut subir une opération, dont il ne se remit que très lentement. Nous nous endettions toujours davantage. Cela le tracassait et aggravait aussi mon état. L’amertume envahit mon cœur. Je croyais que Dieu m’avait abandonnée. Le désir de retrouver les forces et la santé me quitta. Je souhaitais mourir; je n’avais pas envie de continuer la lutte.
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