Il n'est pas étonnant que pendant la guerre comme en temps de paix, la Bible ait plus de succès que tous les autres livres. Apportant le message sacré de la rédemption et du triomphe sur le mal, elle offre à l'humanité le « baume de Galaad » qui seul peut guérir les hommes et les peuples éprouvés par la guerre.
Sur certaines vérités contenues dans les saintes pages de ce Livre par excellence, tous les croyants seraient d'accord — le Juif et le Gentil, le protestant comme le catholique romain, l'Hindou et le disciple de Mahomet. Emerson a dit: « Rien ne m'éloignera de la croyance que tout homme aime la vérité. » Parmi les aumôniers et les ministres Scientistes Chrétiens pour la période de guerre, beaucoup relatent des faits encourageants, des cas où certains hommes de croyances très diverses trouvent un point de ralliement dans quelque parabole, quelque verset bibliques. L'un de ces ministres rencontra par exemple un aumônier militaire qui souffrait de maladie. « Monsieur l'aumônier, » dit le Scientiste Chrétien, « mon église m'enseigne que l'oraison dominicale, spirituellement comprise, guérit les malades. Je sais que comme moi, vous aimez cette prière. Répétons-la donc ensemble, lentement, révéremment, avec l'assurance qu'elle est exaucée par Dieu. » L'aumônier fut d'accord, et ces deux fervents chrétiens se rencontrèrent sur un terrain sacré; à la grande surprise du médecin militaire, la guérison s'accomplit très rapidement.
L'oraison dominicale est un bon point de ralliement pour le Scientiste Chrétien et le frère qui croit être hostile à la Science Chrétienne. En général, il bon de recommander à nos amis non-Scientistes de répéter cette prière lentement, car la plupart des mortels sont enclins à dire avec une hâte injustifiée. Ensuite, la pensée pourrait se tourner vers l'interprétation spirituelle de cette grande prière, donnée par Mary Baker Eddy aux pages 16 et 17 de Science et Santé avec la Clef des Écritures. Ils sont bien aveuglés ceux qui n'entrevoient pas immédiatement le caractère pratique et la beauté de ces lignes inspirées, pleines de lumière. Dans le même chapitre, Mrs. Eddy déclare (ibid., p. 14): « L'oraison dominicale est la prière de l'Ame, non du sens matériel. »
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