La distinction à faire entre ce dont les mortels ont besoin physiquement et spirituellement; l'importance relative qu'il faut accorder à l'une ou l'autre de ces catégories — voilà des questions qui ont toujours préoccupé les philanthropes, et surtout ceux qui croient que leur ministère concerne avant tout les besoins spirituels.
Le Scientiste Chrétien sait que guérir le péché et la maladie par la Vérité constitue l'œuvre essentielle du ministère chrétien; selon les paroles de Mary Baker Eddy: « La guérison des malades et des pécheurs par la Vérité démontre la justesse de nos affirmations sur la Science Chrétienne, et rien ne saurait remplacer cette démonstration » (Manuel de l'Église, Art. XXX, Sect. 7). Mais l'expérience lui montre que prétendre ignorer tout ce qui est du domaine physique et dire que seules les valeurs spirituelles méritent notre attention, risque de provoquer soit des conditions pénibles — abandon, ressentiment — soit le blâme des témoins, bien ou mal intentionnés.
L'expérience a fait voir qu'un ajustement correct du ministère à ces deux phases des nécessités actuelles joue un très grand rôle; que l'une et l'autre sont importantes puisque, de façons diverses, elles contribuent à l'établissement du royaume de Dieu, ici même et dès maintenant.
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