Voici plus de trente ans que la Science Chrétienne est le pouvoir qui me soutient. Elle est venue à moi pendant les sombres heures de la maladie, de l'affliction, et je n'ai jamais oublié son message d'espoir et de joie, ni la récompense qu'elle apporte à ceux qui sont obéissants. Je désirais mourir, mais au lieu du découragement j'obtins une joie et une espérance durables. Une sciatique, une maladie de la moëlle épinière, une dyspepsie nerveuse sont parmi les maux dont je fus guérie. Au cours des années, j'eus le bonheur de voir plusieurs membres de ma famille embrasser la Science Chrétienne; des guérisons et des ajustements se sont produits dans toute notre parenté.
Je voudrais surtout parler d'une guérison obtenue il n'y a pas très longtemps. Depuis quelques années, j'étais sourde. Je poursuivais cependant toutes mes occupations et parfois je demandais de l'aide pour ce problème. Ce qui m'était le plus pénible, c'est qu'à moins d'être tout près de la personne qui parlait, je n'entendais pas les témoignages du mercredi soir. Le dimanche, je pouvais entendre les Lecteurs si je m'asseyais en face d'eux, mais pour les réunions du mercredi mes perspectives étaient décourageantes.
Il y a près de quatre ans, je dus prendre une décision concernant mes affaires. Je vis qu'il me fallait consentir à un sacrifice personnel. Dans Miscellaneous Writings, Mrs. Eddy déclare (p. 288): « Dans les actions humaines, la sagesse commence par ce qui, étant donné les circonstances, se rapproche le plus du bien; puis elle arrive à l'absolu. » Je travaillai avec zèle pour savoir et faire ce qui se rapprochait le plus du bien, et je vis qu'il me fallait établir ma résidence ailleurs. Ayant fait cela, je me trouvai dans un milieu agréable où j'avais du temps pour mon propre travail. La sollicitude divine avait tout préparé pour moi! C'était presque comme si une voix me disait: « Voici le moment favorable. » Je me mis à faire ce que j'appelle un nettoyage mental. J'examinai ma pensée pour voir d'où venait cette apparente infirmité. Quelles pensées, quels actes pouvaient m'obliger à porter un tel fardeau? Dans le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 585), Mrs. Eddy donne cette définition des « oreilles »: « Non pas des organes des prétendus sens corporels, mais la compréhension spirituelle. » Je savais que j'avais la compréhension spirituelle, mais qu'est-ce qui l'avait étouffée? Qu'est-ce que j'avais pensé ou fait au cours des années pour que mon ouïe s'altère à ce point?
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