La carrière du Christ Jésus, narrée dans les quatre Évangiles, contient des faits qui montrent d'une manière concluante l'irréalité du mal, de l'erreur se dissimulant sous toutes sortes de masques. Le Maître en prouva le néant, l'instabilité, et cela de la manière la plus efficace — par la destruction du mal. Si convaincant que parût le témoignage des sens matériels, Jésus balayait les fausses apparences comme n'ayant point de réalité, de présence ou de pouvoir.
Que Lazare ait été quatre jours dans la tombe, cela ne consternait nullement celui qui savait que la Vie est immortelle: Jésus comprenait qu'elle n'a ni commencement ni fin. Il réfuta complètement le témoignage des sens physiques et la croyance de tous les assistants, convaincus que Lazare était mort. Lui-même savait que Lazare n'avait pas vécu dans la matière, et qu'en conséquence il ne pouvait en sortir par la mort. Jésus savait que Dieu est la Vie, que l'existence véritable n'implique ni conditions ni restrictions matérielles; que parce que Dieu est, l'homme est; que son existence est donc permanente, parfaite. La résurrection de Lazare illustre bien la seule méthode qui permette de vaincre un certain genre d'erreur, qu'en général les mortels tiennent pour réelle, inévitable. Le Maître détruisit l'erreur, le mensonge, par sa connaissance de la Vérité, de Dieu et de l'homme, de la Vie et de sa manifestation.
A la page 334 de Miscellaneous Writings, Mary Baker Eddy pose la question suivante: « Pourquoi les Scientistes Chrétiens traitent-ils la maladie en tant que maladie, puisque celle-ci n'existe pas? » Elle y répond elle-même en ces termes: « Ce qu'ils font, c'est d'infliger un démenti au mensonge; parce que c'est un mensonge, ne contenant pas un mot de Vérité. Il vous faut constater que l'erreur est néant; alors, et seulement alors, vous la maniez en Science. » Quels mots pourraient mieux décrire la méthode par laquelle on détruit l'erreur? Celle-ci doit être tenue pour une fausseté, un mensonge, une chose de néant. Lorsqu'on a clairement reconnu ce fait essentiel, le résultat est inévitable. Le fantôme disparaît parce qu'il n'a jamais existé. Pour réussir, il faut manier l'erreur sur la base de son néant, et non pas comme si c'était quelque chose.
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