Il y a dans la bonté une énergie, un soutien capables de protéger et de rendre heureux l'individu ou la nation qui les comprennent et les emploient avec intelligence. Le néant du mal, la présence universelle du bien, voilà où s'ancrent les espoirs de l'humanité. Ce décret présente un idéalisme scientifique dont les piliers sont la Règle d'or et le commandement du Principe éternel: Tu n'auras point d'autres dieux devant ma face.
L'idéalisme pratique, bien fondé, insiste sur le fait que Dieu est Principe, que l'homme créé par Lui marche selon le Principe, lequel soutient et dirige Son univers. Dans ce programme, le mal et la mortalité n'ont ni place ni possibilité d'action. En effet, dans son acception véritable, le Principe est beaucoup plus qu'une loi inanimée, inintelligente. Principe est synonyme d'Entendement divin, de Vie, d'Amour. C'est l'Être suprême, l'Être qui constitue la substance de l'homme, auquel Il assure une existence exempte de maladies, continue, sans limites, et la faculté d'être pleinement heureux. Cette vérité, reconnue sans réserve en toute circonstance, favorise la santé, la force morale, le bon travail, la sécurité — la guérison des nations.
Pour pratiquer avec succès une science quelconque, il faut savoir ce qu'elle exige et se familiariser avec ses règles. Il faut en outre s'y conformer. Pour acquérir un idéalisme vraiment mûr, capable de faire face aux problèmes de la vie, on doit s'entraîner à la persévérance, à la fidélité, à la consécration. Une notion superficielle du Dieu parfait et de l'homme parfait représente un idéalisme trop sommaire; or dans ce monde où les faux semblants abondent, une confiance aveugle aboutit aux déceptions, peut-être même au malheur. Pope disait avec raison: « Le demi-savoir est chose dangereuse. »
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