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L'éternel Statut de l'Homme

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1942


Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, écrit dans Unity of Good (p. 42): « L'homme, en Science, est parfait, immortel, à l'heure présente aussi bien que lorsque les “étoiles du matin entonnaient des chants d'allégresse, et que les fils de Dieu poussaient des acclamations.” » A ceux qui n'ont pas les lumières de la Science Chrétienne, cette déclaration — « l'homme, en Science, est parfait, immortel, à l'heure présente » — peut sembler incorrecte. Si l'on se figure que le témoignage des sens matériels est un fait, si l'on croit que la matière est substance et l'homme un être matériel, on acceptera probablement la conclusion erronée d'après quoi l'homme serait mortel, imparfait. Toujours sujet à faillir, le sens matériel voudrait nous faire accepter son concept de l'homme, créature délicate, parfois malade, pécheresse, triste, tourmentée, indigente, regrettant le passé, ayant peur du présent, sans nulle certitude pour l'avenir.

Admirable révélation de la réalité, la Science Chrétienne, avec amour et douceur, efface de la conscience humaine la fausse croyance que l'homme est matériel; alors apparaît à la pensée spiritualisée l'homme véritable, la plus noble création de Dieu, entièrement spirituel, harmonieux, parfait, libre et bon. Le livre de texte Scientiste Chrétien nous offre à toutes les pages des vérités ayant pour base les déclarations inspirées que renferment les saintes Écritures. Le premier chapitre de la Bible proclame ce grand fait: « Alors Dieu dit: “Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance; et qu'il règne sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur la terre entière, et sur tous les reptiles qui rampent sur le sol.” Ainsi Dieu créa l'homme à son image; il le créa à l'image de Dieu. Il créa un homme et une femme. Dieu les bénit. »

Un autre fait capital nous est présenté comme suit dans l'Évangile de Jean, au chapitre un: « La Parole était Dieu... Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait sans elle. » Ces déclarations de l'Écriture sainte n'ont aucune ambiguïté; d'une façon claire, concise et positive, elles exposent la vérité concernant l'homme, son origine spirituelle, le rapport qui l'unit au créateur, et son statut éternel. Il est éternellement béni l'homme créé par Dieu — le seul homme réel. Il n'est point déchu de la perfection immaculée; il n'a jamais dégénéré en tombant dans la mortalité; jamais il n'est devenu malade, pécheur, triste, infirme; il n'a jamais commis de crime ou d'erreur, donc il n'est pas tenté de s'abandonner aux vains regrets. Immuablement uni à Dieu, au divin Principe, à l'Amour, l'homme spirituel n'est point victime d'un prétendu passé; il n'éprouve aucune incertitude quant à l'avenir, mais il jouit du bien et de la perfection qu'offre le présent, le jour actuel. Parce qu'il est l'image de Dieu, Sa réflexion ou Son idée spirituelle, l'homme ne saurait connaître le manque ou quelque autre forme de limitation; en effet, il coexiste toujours avec l'Entendement divin, source de « toute grâce excellente et tout don parfait. »

La Science Chrétienne ne nous dit pas de fermer les yeux sur le mal ou de le confondre avec le bien. Lorsqu'elle proclame la totalité de Dieu, du bien, et l'irréalité du mal, elle ne justifie pas l'abandon au péché, les mauvaises actions. Aujourd'hui la radio, la presse, les rumeurs nous parlent de guerre, de conflits, de dissensions, de doutes, de craintes; la fraternité des hommes semble un idéal lointain, sinon inaccessible. Dans des temps pareils, comme du reste à toutes les époques, il est bon de méditer et de mettre en pratique les exhortations de notre grand Conducteur, du Christ Jésus. Selon l'Evangile de Matthieu, le Maître dit à ses disciples: « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, » et « une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume. » Il les rassura néanmoins par ces paroles réconfortantes, respirant le calme: « Prenez garde, ne vous troublez pas! » puis il ajouta: « Celui qui persévérera jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé. »

Pour pouvoir obéir à Jésus et ne pas se troubler, il faut le secours de la compréhension spirituelle, qui permet d'atteindre les hauteurs d'où l'on commence à voir la réalité et non le mensonge. En étudiant la Bible, le livre de texte Scientiste Chrétien et les autres ouvrages de Mrs. Eddy, le disciple peut acquérir cette précieuse compréhension; s'il l'applique ensuite dans son travail de chaque jour, il obtiendra la conviction qu'il existe un seul Entendement, reflété par tous les enfants de Dieu. En Science Chrétienne, c'est là un point capital; en effet, à la page 467 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mrs. Eddy déclare: « Il faudrait bien comprendre que tous les hommes ont un Entendement, un Dieu et Père, une Vie, une Vérité et un Amour. L'humanité deviendra parfaite dans la mesure où ce fait sera manifeste, les guerres cesseront et la vraie fraternité des hommes sera établie. » Percevoir la vérité de l'être, savoir que « tous les hommes ont un Entendement, » lequel est Dieu, l'Amour, nous permettra de reconnaître que la fraternité des hommes est une réalité présente.

La Science Chrétienne nous apprend que l'éternel statut de l'homme, idée spirituelle de Dieu, est la bonté, la pureté, l'innocence, la piété. Elle enseigne que cet homme ne pèche jamais, et que d'autre part le corps mortel est incapable de connaître, d'imaginer, de préparer ou d'accomplir des croyances et des actions mauvaises. Une fausse croyance est à la fois le péché et le pécheur. Le remède parfait contre toutes les fausses croyances, c'est la compréhension du fait spirituel, dont la croyance est le prétendu contraire. Le Christ Jésus établissait une distinction bien nette entre la personne et le péché, qu'il détruisait instantanément parce que c'est une croyance irréelle; il distinguait l'enfant de Dieu, qu'il savait être pur et parfait, d'avec le mortel qui n'est qu'un faux concept de l'homme. Lorsque les pharisiens, pénétrés de leur propre justice, le questionnèrent sur la loi exigeant qu'on lapide une pécheresse, Jésus démasqua l'entendement mortel qui constitue le péché et le pécheur; se sentant eux-mêmes en faute, les accusateurs s'en allèrent, ayant un sujet de méditation d'une grande importance; et le Maître guérit celle qui avait été victime d'une croyance coupable. Avec sa profonde intelligence de la réalité, avec une tendresse compatissante, il dit à cette femme qui s'était égarée: « Va, et désormais ne pèche plus. » Jésus n'enseignait pas — et la Science Chrétienne est d'accord avec lui — que l'homme, après avoir été parfait, tomba dans une condition mortelle d'où il lui faut sortir pour arriver enfin aux cimes de la perfection. Sachant que Dieu est l'origine, le créateur de l'homme, notre grand Maître comprenait que le statut de l'homme est indéfectible.

Pendant son ministère, Jésus ne cessa de reconnaître que la santé et l'intégralité représentent la vraie condition de l'homme. En tout temps, en toute circonstance, il jugeait selon la justice. Il enjoignit à ses disciples de juger ainsi, et non pas « sur l'apparence. » La maladie, les infirmités, la faiblesse, la décrépitude sont inconnues de Dieu, qui ne les a point créées; elles n'ont donc rien de commun avec l'homme. Ce sont des illusions du sens matériel; il faut les traiter par la méthode scientifique et chrétienne que Jésus illustra dans son œuvre de guérison. Dans des cas innombrables, il prouva le bien-être de ceux que les sens avaient déclarés malades ou mourants. Ceux qu'il guérissait étaient parfois une seule personne, parfois une multitude souffrant de divers maux. Devant n'importe quelle phase d'inharmonie, sa compréhension spirituelle du vrai statut de l'homme — ressemblance parfaite de l'Esprit — annulait le témoignage de l'erreur, et la guérison était complète, immédiate.

Aujourd'hui nous avons le bonheur de pouvoir suivre le Maître dans ses œuvres, si nous voulons être ses vrais disciples. Pour tous les bons efforts que nous faisons dans cette direction, la Science Chrétienne est une aide précieuse, indispensable. L'étude de cette Science nous fait connaître l'homme en tant qu'idée immortelle de Dieu, de l'Esprit, de l'Entendement. Nous apprenons que la véritable individualité de l'homme est semblable à Dieu, qu'elle Lui est unie par un rapport immuable, certain, éternel. Dieu n'est jamais malade, Il ne saurait contenir des éléments tels que les discords, la maladie, l'inharmonie, les limitations; aussi n'est-il pas possible que l'homme, réflexion de Dieu, possède ou exprime ces qualités. Considéré d'une manière scientifique, l'homme est actif, sain, harmonieux, libre; il a le bien en abondance, il peut jouir de tout ce que Dieu lui donne. Lorsqu'on reconnaît que ceci représente l'éternel statut de l'homme, on voit clairement qu'il n'y a rien à redouter, rien à craindre, et que le prétendu mal est sans histoire ni réalité.

La vie éternelle est un fait présent. L'immortalité n'est pas une chose qu'il faille atteindre à la suite d'un événement appelé la mort; aujourd'hui, l'immortalité de l'homme est aussi certaine que l'est celle de son créateur — Dieu, la Vie, la Vérité, l'Amour. L'homme de Dieu n'est jamais né; donc il ne peut mourir. L'homme coexiste avec Dieu, il est inséparable du divin Principe. Ainsi nous apparaît l'immortalité de l'homme, sa perfection présente. Dans Science et Santé (p. 428), Mrs. Eddy écrit: « Il faut mettre en lumière le grand fait spirituel que l'homme est, non pas sera, parfait et immortel. »

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