La Science Chrétienne me fut présentée il y a plus de vingt-trois ans, alors qu'on s'apprêtait à m'opérer d'un goitre. L'ostéopathie et l'application fréquente de l'électricité n'avaient donné aucun résultat; le mal empirait toujours. J'étais devenue malade, nerveuse; j'avais de la peine à respirer. C'est alors qu'une parente me conseilla d'essayer la Science Chrétienne. Nous nous adressâmes à une praticienne et au bout de cinq à six semaines, toute trace du goitre avait disparu. Il y avait des années que je ne m'étais pas sentie aussi bien. En même temps, je fus guérie d'une grande nervosité, de troubles cardiaques et d'une prédisposition aux angines. Pour la première fois, le pouvoir guérisseur de l'Amour divin m'était prouvé. Depuis lors ma famille et moi nous avons eu bien d'autres belles guérisons et démonstrations.
Grâce à ma propre compréhension de la Vérité, je pus tout récemment prouver l'irréalité d'un mal sérieux. Alors qu'on faisait des travaux dans notre maison, je butai contre de vieilles planches pleines de clous rouillés et je tombai; l'un des clous m'entra profondément dans la main droite, à la base du pouce. C'était à un moment de confusion, de fatigue, et tout d'abord je fus fâchée qu'on eût été si négligent. Toutefois, je me rendis compte qu'il fallait immédiatement corriger ma pensée si je voulais faciliter la guérison. Dans Science et Santé (p. 346), Mrs. Eddy déclare: « Les croyances matérielles doivent être expulsées pour faire place à l'intelligence spirituelle. »
Pendant deux jours, j'enveloppai mon pouce d'une bande et j'évitai de le plonger dans l'eau; il ne me causait aucune gêne. J'avais tout à fait surmonté la rancune, mais il y avait d'autres pas à faire pour compléter le traitement. La main commença bientôt à me faire très mal et à suppurer. Je souffrais presque sans interruption et la douleur montait jusqu'à l'épaule. Je me souvins alors qu'en sortant de ma main le clou rouillé, j'avais immédiatement ressenti une crainte d'infection, crainte que je n'avais pas niée. Nous savons que pour guérir il faut en premier lieu surmonter la peur, or je ne l'avais pas fait. De plus, je m'étais mal protégée, car je n'avais pas obéi à la recommandation de faire face à toutes les prétentions matérielles et de les vaincre par la vérité. Il me fallut revenir sur mes pas, commencer par le commencement et prouver la vérité en sachant que «l'entendement mortel, non la matière, porte en lui l'infection» (ibid., p. 153). A un moment où l'inflammation et la souffrance étaient aiguës et où l'écoulement semblait interrompu, je m'appliquai à comprendre cette déclaration de notre Leader: « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d'erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible » (ibid., p. 463). Soudain la blessure s'ouvrit et déchargea; aussitôt les douleurs diminuèrent dans tout le bras.
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