A la page 412 du livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy nous donne les instructions suivantes: « Mentalement et silencieusement plaidez la cause scientifiquement pour la Vérité. Vous pouvez varier les arguments pour combattre les symptômes particuliers ou généraux du cas que vous traitez, mais soyez entièrement persuadé vous-même de la vérité de ce que vous pensez ou dites, et vous serez vainqueur. » Elle dit encore: « Si pour guérir, vous vous servez d'arguments, cherchez le type de la maladie et son nom, et opposez votre plaidoyer mental au physique. »
Ces passages, empruntés au livre de texte de la Science Chrétienne, montrent bien que son auteur reconnaissait la nécessité d'argumenter dans certains cas — peut-être dans la plupart des cas — contre les prétentions de l'entendement mortel qui soutient la réalité de la maladie et parfois son extrême opiniâtreté. On voit également que Mrs. Eddy reconnaissait l'importance d'une argumentation consciencieuse: l'affirmation de la Vérité et la négation de l'erreur doivent être radicales et ne négliger aucune des prétentions émises par l'entendement mortel.
Ailleurs, Science et Santé indique que l'argument, soit mental soit formulé à haute voix, c'est-à-dire le traitement, sert à élever la pensée du praticien plus haut que la croyance à une maladie réelle, pour lui faire reconnaître que la santé est la réalité toujours présente. Si le disciple demeurait toujours dans la conscience absolue de l'omniprésence et de l'omnipotence divine, il n'aurait pas besoin d'argumenter. Il pourrait guérir spontanément, sans argument et sans effort. En d'autres termes, il pourrait dans tous les cas s'élever spontanément jusqu'aux sphères spirituelles où demeurait le Christ Jésus, ce qui lui permettait de guérir immédiatement « toutes sortes de maladies et d'infirmités. » L'Évangile de Luc nous apprend qu'en une certaine occasion, après avoir demandé aux docteurs de la loi s'il était permis de guérir le jour du sabbat, le Maître, qui ne reçut aucune réponse, guérit instantanément un homme hydropique. Les termes du récit sont très simples: « Alors, prenant le malade, il le guérit et le renvoya. »
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