Une profonde gratitude, le sentiment du devoir et un sincère désir d'aider mon prochain me poussent à donner le témoignage qui suit.
Un matin, il y a quelques années, en sortant de la maison, je sentis que mes chevilles cédaient et j'eus besoin d'aide pour rentrer chez moi. Aussitôt, je commençai à souffrir des jambes. A mesure que les douleurs augmentaient, mon état s'aggravait et, au bout d'une semaine, j'étais tout à fait infirme.
J'habitais alors une petite localité du Wyoming. Tout ce que les docteurs purent faire pour me soulager fut de me donner de la morphine. On décida de me transporter dans un hôpital à Denver, où je pourrais être soigné par des spécialistes. A l'hôpital les docteurs et les infirmières firent avec beaucoup de dévouement tout ce qu'ils purent pour m'aider. Jour après jour, les médecins recherchèrent l'origine du mal, mais ils ne purent la découvrir. Sans soporifique, je ne pouvais ni dormir ni me reposer. J'acquis ainsi l'habitude de la morphine; après plusieurs semaines de traitement, j'étais encore au lit, trop faible pour me nourrir moi-même ou pour me soulever sans aide.
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