Notre révérée Leader, Mary Baker Eddy, a déclaré (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 129): « Si vous tenez à connaître le fait spirituel, vous pourrez le découvrir en renversant la fable matérielle, que la fable soit pour ou contre, — qu'elle soit d'accord avec vos idées préconçues ou tout à fait contraire à elles. »
En n'importe quel temps et pour l'éternité, le grand fait c'est que Dieu est Tout, l'unique présence, pouvoir, cause ou créateur. Un autre fait essentiel, c'est que l'homme est l'image, la ressemblance de Dieu. L'homme existe parce que Dieu existe. Comme effet d'une cause parfaite, il doit exister au niveau même de la perfection; son statut spirituel est inattaquable, inaltérable. Il n'est point limité par des bornes que Dieu ne connaît pas. Rien ne lui manque, car il possède déjà tous les biens véritables. L'homme est l'idée de Dieu, heureuse et satisfaite.
Telle est la vérité concernant l'homme. Mais les conjonctures humaines semblent indiquer tout le contraire. Par bien des canaux — la T. S. F., les quotidiens du type courant, les annonces tapageuses — l'on s'efforce de nous convaincre que le fait est faux tandis que la fable serait vraie; qu'au lieu d'être spirituel, l'homme est matériel; qu'au lieu d'être parfait, il est presque toujours sujet au mal; que loin d'être l'idée compète de Dieu, il lui manque bien des choses pour être en santé et jouir du bonheur. Comme le dit Hamlet, nous paraissons vivre dans « un monde en démence, Messieurs! » — un monde triste, laid, ravagé par la guerre, allant de mal en pis, un prodigieux infirme, si malade qu'il s'achemine à grands pas vers le néant dont il est sorti, « le chaos et les antiques ténèbres. »
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