Notre Leader écrit dans la Préface de Science et Santé (p. vii): « Pour ceux qui s'appuient sur l'infini et qui en font leur soutien, aujourd'hui est gros de bienfaits. » Ma famille et moi avons fréquemment eu la joie de constater combien vraies sont ces paroles rassurantes. Bien des difficultés qui, au sens humain, semblaient insurmontables, furent harmonieusement résolues grâce à l'aide de la Science Chrétienne.
La lumière de la vérité curative m'éclaira à l'époque où la santé de notre fils, âgé de treize ans, m'inquiétait beaucoup. A l'âge de trois ans et demi il avait fait une chute en jouant. A la suite de cet accident, la tuberculose des os se développa à l'articulation du genou. Au cours des années, il tut traité par dix médecins qui firent pour lui tout ce qu'ils purent; mais ni leurs efforts, ni un séjour d'un an dans un solarium, ni d'autres séjours dans des stations balnéaires et des hôpitaux, n'apportèrent une guérison complète. L'amélioration fut tout au plus temporaire. Dès que notre jeune garçon faisait un mouvement brusque, les plaies se rouvraient, ce qui l'obligeait à rester étendu pendant des semaines, puis à n'aller à l'école qu'en automobile. Lors de la dernière rechute, — qui fut particulièrement longue, — nous perdîmes tout espoir de guérison par les méthodes auxquelles nous avions eu recours.
Dans ma grande détresse, je priai Dieu de nous montrer comment notre fils pouvait recouvrer la santé. La réponse à cette prière ne se fit pas attendre: au bout de quelques jours, des connaissances me parlèrent de la Science Chrétienne. Je saisis ce message qui était mon dernier espoir. Avec mon fils, je me rendis chez un praticien pour lui demander de l'aide. Il nous expliqua la nature et l'action de la Science Chrétienne. Quand nous le quittâmes, au bout d'une heure, l'enfant pouvait déjà se mouvoir sans douleurs. La guérison était commencée. Cependant, notre fils fut obligé de subir à l'école un examen médical, au cours duquel on le fit passer à la radiographie. Il fut prouvé que le genou était en bon état, excepté qu'une des cinq plaies était encore ouverte. Le docteur dit que cette plaie ne se guérirait pas sans un traitement par les rayons X, ce que nous refusâmes, à sa grande surprise. Toutefois, au bout de quinze jours, cette dernière trace d'erreur disparut. Dieu, notre grand Médecin, avait accompli une guérison parfaite.
Aussitôt guéri, notre enfant prit part aux leçons de gymnastique, où ses succès furent marqués. Bientôt il put faire de longues marches, aller à bicyclette et apprendre à nager, tandis qu'auparavant il n'osait pas entrer dans l'eau. Aujourd'hui, c'est un robuste jeune homme, qui travaille sans être gêné par son genou; pourtant ses occupations l'obligent à être constamment sur ses pieds.
La première heure que je passai avec mon fils chez le praticien demeure l'un de mes plus précieux souvenirs. Ce fut comme si « un ciel nouveau et une terre nouvelle » m'apparaissaient. Non seulement cette première visite délivra mon enfant de la souffrance, ainsi que je l'ai raconté, mais elle fut également la base d'une guérison que j'éprouvai moi-même quelques jours plus tard. Depuis des années j'étais en traitement pour une maladie d'estomac et d'intestins, qui avait commencé par des ulcères. Je devais faire très attention à tout ce que je mangeais et buvais; en outre, j'étais obligée de prendre tous les matins une poudre, afin de moins souffrir. Deux jours après que la Science Chrétienne me fut présentée, je me rendis soudain compte qu'il me fallait abandonner tous les remèdes matériels si je voulais suivre cette Science. Je fus instantanément guérie et je n'ai plus jamais souffert du mal en question. Je fus en même temps guérie de la crainte de l'hérédité; je reconnus que nous n'héritons pas de la matérialité, mais que, comme enfants de Dieu, nous avons part à la perfection et à l'harmonie divines.
Profonde est ma gratitude pour ces bienfaits, ainsi que pour toutes les autres grâces que ma famille et moi nous avons reçues, et pour ma qualité de membre de L'Église Mère. Mon cœur est plein de reconnaissance envers notre chère Leader; la Science Chrétienne qu'elle découvrit m'apporta la compréhension si longtemps désirée de Dieu et de Ses idées. Je tiens aussi à remercier les bons amis qui me firent connaître ces enseignements, et le praticien qui nous aida avec beaucoup d'abnégation et de fidélité.
Brême, Allemagne.
Je confirme le témoignage de ma femme. J'ai, moi aussi, été guéri d'un mal tenace et pénible, — un herpès au dos, — et je suis bien reconnaissant de cette guérison. —
