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« La norme de la perfection »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1940


Le Christ Jésus dressa un étendard, une enseigne pour les peuples. Pendant tout son séjour sur la terre en tant que Fils de l'homme, il n'abaissa jamais cette norme parfaite. Avec une divine confiance dans sa grande mission et dans l'exemple qu'il donnait, il dit: « Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. »

Au cours de son ministère messianique, il attira vraiment les hommes à lui. Dans un certain cas, si grande était l'affluence que pour arriver au Maître qui devait le guérir, des hommes portant un paralytique découvrirent le toit et, par l'ouverture, descendirent le lit sur lequel était couché le malade. Parfois des milliers de personnes suivaient Jésus au désert, avec un tel désir d'entendre ses paroles qu'elles en oubliaient le manger et le repos physiques; d'autres fois, pour s'approcher du Maître, les gens gravissaient une pente escarpée, portant des malades qui cherchaient la guérison.

Lorsque Jésus cessa d'être humainement visible, cette attraction persista. De siècle en siècle l'étendard qu'il avait levé — l'inspiration, la tendresse, la noblesse, la bienfaisante plénitude du message de Christ — attira les hommes, provoquant leur admiration et leur reconnaissance. Pour cet idéal, ils affrontèrent des persécutions et des supplices inouïs; ils étaient prêts à sacrifier jusqu'à leur propre existence et celle de leurs bien-aimés. Ils savaient que les vérités enseignées par le Maître et la voie qu'il avait suivie offraient la certitude de la vie éternelle.

Jésus se proposait non seulement d'élever les hommes, mais d'éveiller en eux ce qui leur permettrait de communiquer aux autres ce grand don. Si le monde avait accepté et pleinement compris la portée de ce message, toutes les fausses normes passagères eussent été balayées. Dans leurs pensées et leurs actes, les hommes n'auraient maintenu que la norme parfaite à laquelle Jésus ne cessait de rendre témoignage. C'est là ce que le Maître exigeait de ceux qui voulaient le suivre. Puisque le Père est parfait, ils devaient eux aussi exprimer la perfection.

A la page 470 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy déclare avec vigueur: « La norme de la perfection était à l'origine Dieu et l'homme. Dieu aurait-Il abaissé Sa propre norme, et l'homme serait-il déchu? »

Formés par la théologie des écoles, les humains, bien qu'ils honorent et prient la Divinité, adoptent sans conteste dans leur propre vie des normes bien inférieures sous le double rapport des espérances et des réalisations. Ils acceptent ainsi la séparabilité de Dieu et de l'homme comme si c'était une chose non seulement naturelle, mais inévitable.

Bien des siècles avant la venue du Christ Jésus, Ésaïe donna cette assurance au peuple de Dieu: « Quand l'adversaire viendra comme un fleuve, l'Esprit de l'Éternel lèvera l'étendard contre lui. » Qu'est-ce que l'étendard qui devait détourner le flot des ennemis, non par des moyens matériels ou par un étalage de force combative, mais par « l'Esprit de l'Éternel »? Les hommes ou bien n'y pensaient guère, ou bien l'associaient à quelque intermédiaire éloigné et divin; mais dans tous les cas, Jésus en possédait le secret. Lorsqu'il détruisait les diverses formes du mal, lorsqu'il proclamait avec puissance ce qui bannissait les maux, il s'efforçait d'attirer les hommes à la lumière de la Vérité, loin des ténèbres de la crainte et des souffrances; il cherchait à établir les normes de la santé et de l'innocence là où semblaient prévaloir la maladie et le mal. Parce qu'il savait que la Vérité est omnipotente, omniprésente, utilisable pour les autres comme pour lui-même, le Maître pouvait parler sans trace d'incertitude ou d'hésitation.

A son tour Mrs. Eddy parlait avec autorité. A la page 93 de Rétrospection et Introspection, elle écrit: « A l'époque actuelle, le concept humain du Christ est basé sur le divin Principe incorporel de l'homme, et la Science a élevé cette idée et a établi ses règles en conformité avec leur Principe. » L'auteur montre que par les enseignements de la Science Chrétienne, le divin Consolateur est mis à la portée du genre humain, comme Jésus l'avait promis. Le « Moi » de l'Esprit qu'il éleva non seulement pour qu'on l'adore mais pour qu'on l'adopte et suive son exemple — ce « Moi » a été révélé, de sorte que tous peuvent le comprendre et le mettre en pratique.

Lorsqu'ils voient dans le monde les fléaux de la haine et de la souffrance, les chrétiens parfois s'alarment et se laissent troubler. Mais l'horreur, le désespoir, les vaines lamentations n'aident pas à dresser l'étendard qui seul apportera le salut, la paix réelle; il faut pour cela que le disciple manifeste le courage, la fermeté, la compassion, le dévouement. A mesure que les hommes s'identifient avec cet idéal-Christ, élevé, sans limites, connaissant toujours la volonté du Père, ils savent qu'ils possèdent en tout temps la norme parfaite contre laquelle se briseront les attaques même les plus subtiles ou les plus violentes.

Confirmant ces faits, notre Leader écrit, à la page 290 de Science et Santé: « La perfection n'est acquise que par la perfection. » Pour que cette vraie nature se révèle, il faut reconnaître que l'homme est le fils de Dieu, non pas déchu mais un avec le Père, parfait puisque Dieu n'a jamais rien créé d'autre que la perfection.

Lorsqu'on lève cet étendard, les flots adverses doivent reculer devant ce qui manifeste non seulement la puissance de l'Esprit, mais encore celle de l'Amour. Montrer aux hommes comment on y parvient, tel fut le but auquel Jésus consacra toute sa destinée humaine; et nous savons que depuis le jour où elle découvrit la Science Chrétienne, Mrs. Eddy n'eut pas d'autre but.

Grâce aux enseignements de la Science Chrétienne, beaucoup ont appris à penser à l'homme non pas comme séparé de Dieu, déchu, tombé, mais comme étant un avec le divin Principe, acquérant toujours la perfection parce que celle-ci lui a été révélée; ils doivent donc recevoir aussi la tendre assurance qui vint à Jésus: « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. » Obéissants, fidèles à la mission qu'ils ont entreprise, ces disciples suivront avec constance et fermeté les traces du Maître qui savait que tous auraient part à son élévation.

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