Les enseignements et la pratique de la Science Chrétienne reposent sur les Écritures. Ils ont pour base le fait que Dieu, le bien, est l'unique cause, le seul créateur; qu'en conséquence, l'homme et l'univers réels sont bons, harmonieux, purs, parfaits, éternels. De ces prémisses — bonté et perfection — la Science Chrétienne déduit logiquement la conclusion suivante: ce qui est mauvais et imparfait n'est en aucun cas sanctionné ou soutenu par Dieu; c'est donc simplement un concept mental illusoire, négatif, sans attrait ni pouvoir. Puis la Science Chrétienne invite ses adhérents à mettre en pratique ces vérités spirituelles, à les appliquer d'une manière consciencieuse et conséquente dans le penser et la vie de chaque jour. Naturellement, l'effort scientifique qui cherche à faire agir et dominer dans une conscience humaine les idées bonnes, pures et parfaites — cet effort entraîne la négation et le rejet de la croyance au mal, qu'il s'agisse de péché, de maladie, de chagrin, d'inharmonie, de malheur ou de mort.
Comme base de son penser, le Scientiste Chrétien adopte la perfection; démontrer la perfection et l'immortalité, tel est le but vers lequel tendent ses efforts. Aux pages 428 et 429 Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mrs. Eddy nous donne à ce sujet des conseils bien opportuns: « C'est un péché de croire qu'il existe quoi que ce soit qui puisse maîtriser la Vie omnipotente et éternelle, et cette Vie doit être mise en lumière par la compréhension qu'il n'y a pas de mort, aussi bien que par d'autres grâces de l'Esprit. Il faut cependant que nous commencions par les plus simples démonstrations de puissance, et plus tôt nous nous y mettrons, mieux cela vaudra. » Il est sage en effet le Scientiste qui au lieu de vouloir immédiatement marcher sur les eaux, cherche d'abord à démontrer que la Vérité peut réprimer et neutraliser les aspects plus simples de l'erreur.
Appliquant à ses mobiles, à ses objectifs, à ses désirs — à toutes ses pensées — la pierre de touche de la perfection spirituelle, celui qui étudie la Science Chrétienne trouve bien des erreurs qu'il faut corriger ou éliminer. Peut-être s'est-il pendant longtemps refusé les bénédictions et les joies de la Science Chrétienne parce que comme beaucoup d'autres personnes, il avait souffert que les préventions vicient sa pensée, l'obscurcissent et l'égarent. Pour finir, réduit à l'extrémité, par exemple quand les docteurs ne lui donnent plus aucun espoir, il se tourne vers la Science Chrétienne et y trouve la guérison. Il s'aperçoit alors qu'elles n'étaient aucunement justifiées ses préventions contre Mrs. Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, ou contre ses enseignements. On pourrait s'attendre à ce qu'alors le patient soit complètement guéri de ses préventions; par malheur il n'en est pas toujours ainsi, car l'entendement charnel n'aime point la maîtrise de soi ou la correction de ses propres défauts.
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