Par la Science Chrétienne nous apprenons que notre être véritable est dans l'Entendement divin d'où nous tirons notre origine et dont nous ne serons jamais séparés. Nous apprenons aussi que l'Entendement divin ne saurait être en désaccord avec soi-même, autrement dit imparfait, inharmonieux; qu'en conséquence tout ce qui appartient à cet Entendement, c'est-à-dire l'univers spirituel y compris l'homme, participe de cette perfection divine. La Science Chrétienne nous prouve que rien n'est réel, éternel, sinon ce qui existe dans l'unité et la perfection de Dieu et de Sa création; que tout ce qui contredit ce vrai témoignage est irréel, transitoire, illusoire. Nous pouvons en conclure que l'inimitié ne fait jamais partie du royaume de Dieu, du royaume de la réalité; qu'elle n'exerce aucun pouvoir sur l'homme réel et n'a jamais eu de cause divine.
Pourquoi donc l'inimitié joue-t-elle un si grand rôle dans les rapports entre humains? Le fait éternel et divin de l'être harmonieux, qui marque de son sceau la vraie nature de l'homme, n'est-il pas assez puissant pour empêcher la poussée et l'action de l'inimitié? La vraie nature de l'homme implique-t-elle des éléments qui contrediraient le divin Principe de l'être éternel, harmonieux, et qui seraient à la merci d'un autre prétendu pouvoir capable d'entraver l'omnipotence du bien?
Ce conflit ne saurait exister dans la Vérité, car ce qui est réel, éternel, existe par soi-même et se trouve être indestructible, donc souverain; comme le déclare Ésaïe: « Je suis l'Éternel:... Je ne céderai ma gloire à aucun autre. » Dans l'univers infini de l'Esprit aucune place n'est faite à l'opposition ou à la résistance d'un pouvoir malin. L'Esprit éternel dit: « Je suis celui qui suis; » et la même norme s'applique à Sa création, dont Il n'est jamais séparé. Dans l'Esprit sans limites, il n'y a ni temps ni place pour la croyance que le monde ait été créé en vertu d'un pacte unissant le Principe éternel et son contraire hypothétique. Comme toutes les autres erreurs, cette croyance n'existe que dans l'entendement mortel. C'est seulement là que se trouve la croyance à l'inimitié.
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