Un jour une fillette répétait avec sa mère le beau cantique du « Berger, » par Mary Baker Eddy (Poems, p. 14). A mesure qu'elles récitaient ces paroles, toutes deux en discutaient le sens. Quand elles en arrivèrent à la ligne: « Je veux écouter Ta voix, » la fillette s'écria: « O maman, si seulement Dieu nous parlait encore comme Il parlait aux hommes dans l'ancien temps! » Sa mère répondit: « Dieu nous parle, chérie, aussi clairement et directement qu'autrefois, mais pour L'entendre il faut que nos oreilles soient attentives. »
Cette réponse étonna la fillette. Est-ce bien possible? pensa-t-elle. Mais elle avait souvent remarqué que tôt ou tard elle voyait la vérité des sages paroles de sa mère; elle continua donc à réciter:
« Et je veux suivre avec joie
L'âpre sentier. »