A L'école du dimanche, dans un groupe où les élèves étaient de grandes jeunes filles, l'une d'elles posa cette question: « Quand je vais quelque part pensant que je m'y amuserai bien, je suis toujours déçue; pourquoi? » La monitrice, après avoir pendant un instant prié en silence, se rappela l'exemple d'une famille dont les membres avaient coutume de se souhaiter mutuellement, lorsque l'occasion s'en présentait: « Fais plaisir aux autres, » et non pas: « Amuse-toi bien. » Elle narra ce fait, et le visage de la jeune fille s'éclaircit: « Je vois! » s'écria-t-elle. Elle avait instantanément compris qu'il faut donner afin de recevoir. Jésus le Christ appuya sur cette pensée lorsqu'il dit à ses disciples: « Donnez et on vous donnera: on versera dans votre sein une bonne mesure, pressée, secouée, débordante; car on se servira pour vous de la mesure avec laquelle vous mesurez. »
Que de fois notre joie semble nous être ravie quand une lettre sur laquelle nous comptions se fait attendre, quand une amie renvoie sa visite à plus tard, quand le problème des occupations semble ne pas se résoudre ou quand il faut renoncer à l'achat d'une chose désirée! Toutefois, quelles bénédictions précieuses nous attendent si nous nous élevons au-dessus de la croyance que la joie dépend des choses matérielles! La joie est inséparable de l'amour infini dont Dieu aime l'homme; saisir ce fait, c'est comprendre qu'étant spirituelle et non matérielle, la joie ne dépend d'aucune condition matérielle. Nous voyons dès lors qu'elle est illimitée, qu'elle existe pour tous en abondance. Étant infinie, la joie est toujours accessible; de plus, nous n'avons pas à craindre de la perdre, car elle est éternelle. Comme c'est un des dons que Dieu fait à l'homme, nous avons le droit d'employer à Son service toute la joie qui nous est nécessaire. Jésus le Christ, notre Conducteur, disait à ses disciples que personne ne leur ravirait leur joie.
Pour jouir de cette belle qualité, de ce don que nous fait l'Amour, nous devons naturellement savoir comment il faut l'employer. Nous devons comprendre que la crainte, les doutes, le découragement ou les déceptions n'ont aucun pouvoir sur la joie; en effet, notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, déclare à la page 304 de Science et Santé: « La joie ne peut être changée en tristesse, car la tristesse n'est pas maîtresse de la joie. » En examinant au moyen des Concordances les passages où Mrs. Eddy parle de la joie, maintes choses intéressantes se révèlent à nous concernant cette qualité. Nous voyons par exemple que la joie est réelle, qu'elle est sans péché, qu'on la reçoit lorsqu'on pense et fait le bien. La Bible nous apprend que la joie est un des fruits de l'Esprit, comme le sont également l'amour, la paix et la bonté.
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