Voici plus de vingt ans que j'étudie la Science Chrétienne, et j'ai grand plaisir à envoyer ce témoignage.
Étant apparenté aux Indiens Shawnee, je fus élevé parmi les membres de cette tribu dans l'ancien Territoire Indien qui fait maintenant partie de l'Oklahoma. C'était alors une région peu civilisée, et malheureusement j'en arrivai à être moi-même un peu sauvage. Je m'adonnai à la boisson, et pendant nombre d'années, alors que j'étais commis voyageur, j'achetai tous les lundis soirs environ quatre litres de whiskey avant de commencer ma tournée dans le Territoire. Comme l'alcool a toujours été exclu de cette région, j'obtenais ma provision hebdomadaire dans un État voisin.
Bien des années après, je perdis la santé, et je ne fus bientôt plus qu'une ruine. J'avais les nerfs malades, je tremblais et j'étais en partie paralysé. Le médecin me dit qu'il fallait absolument renoncer à l'alcool. Je ne pus lui obéir que pendant trois jours environ; j'avais déjà souvent essayé de renoncer à boire, mais sans succès. Je paraissais être en proie à une terrible obsession. Un ami qui connaissait mon état me demanda d'avoir recours au traitement de la Science Chrétienne; j'y consentis plutôt pour éviter une discussion, car pareil à bien d'autres qui ne comprennent pas cette vérité, je n'avais pas foi en la Science Chrétienne. Le lendemain étant un dimanche, on me pria de passer chez mon ami. J'y allai à l'heure indiquée, et j'y trouvai un praticien de la Science Chrétienne qui m'informa que je pouvais être guéri si je désirais sincèrement me corriger. J'avais peu de foi, mais je consentis à être traité. Le soir suivant j'achetai à peine deux litres de whiskey. Plus tard, en compagnie d'un autre voyageur que je connaissais de longue date, j'ouvris une des bouteilles et bus un coup. La boisson n'avait plus ni le goût ni l'effet qu'elle avait eus précédemment. Elle ne me disait plus rien, et je donnai les deux bouteilles à mon ami, qui en fut très étonné. Lorsque je rentrai de voyage vers la fin de la semaine, j'étais en bonne santé. Toute trace de maladie avait disparu et mon système nerveux était entièrement normal. Au cours des vingt ans qui se sont écoulés depuis, je n'ai plus jamais consommé de boissons alcooliques, et n'en ai pas même eu le désir.
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