Je désire raconter comment la Science Chrétienne m'a guérie de la tuberculose.
On m'avait appris dès mon enfance à aimer les choses de Dieu, et je fréquentais régulièrement une église orthodoxe. Plus tard, dans mon propre foyer, j'eus de grands chagrins; or on m'avait enseigné que Dieu permettait ces afflictions. Mon fils cadet naquit pendant la guerre, alors que j'étais seule. Il devint la lumière de ma vie, car il remplissait une place qui paraissait vide. A l'âge de cinq ans, il tomba malade, et les docteurs ne me donnèrent aucun espoir. Lorsque l'enfant passa, je me promis solennellement de ne point prendre de repos jusqu'à ce que j'aie appris à connaître le Dieu qui peut guérir, qui guérit en effet, et ne laisse pas souffrir les petits enfants.
Avant la naissance de ce bébé, j'avais passé quelque temps dans un sanatorium où l'on soignait la tuberculose. Quand j'eus ce nouveau chagrin, la maladie reparut. Le docteur auquel je m'étais toujours adressé dans des cas pareils me dit que j'avais les poumons malades et devais me présenter au département de la santé publique, où le médecin confirma ce qu'avait dit son confrère. J'en fus heureuse, car j'étais fatiguée de la vie et pensais qu'en m'en allant je trouverais peut-être Dieu. J'avais essayé de tout et fréquenté bien des églises, mais sans aucun résultat.
Un après-midi, une amie me proposa de l'accompagner à la réunion de témoignages de la Science Chrétienne; et pendant qu'elle me parlait, je crus entendre une voix me disant: « Voilà, ce que tu cherches! » Sûre que c'était la voix de Dieu, je répondis: « Oui, j'irai avec vous. » En quittant la réunion, je sentis que j'étais guérie. Trois semaines plus tard, je dus me présenter au bureau sanitaire pour un nouvel examen médical; le docteur qui m'avait précédemment auscultée parut très étonné et me dit: « Vos poumons étaient fortement atteints il y a trois semaines, et maintenant il n'y a plus trace de maladie! » Toutefois, mes amis ne voulaient pas croire à ma guérison; et pour les satisfaire, j'entrai selon les dispositions déjà prises, à l'Hôpital des tuberculeux de Londres, et y restai six semaines; mais un examen approfondi ne révéla aucun indice de maladie. Impossible de décrire ma joie, car ceci prouvait que j'avais trouvé le Dieu « qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes infirmités. »
A la page 1 du livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mrs. Eddy écrit: « Le désir, c'est la prière; et nous ne pouvons rien perdre en confiant nos désirs à Dieu, afin qu'ils soient façonnés et exaltés avant de prendre forme en paroles et en actions. » La Science Chrétienne a comblé mon désir: elle m'a révélé le seul vrai Dieu, ainsi que l'homme créé à Son image et à Sa ressemblance. J'éprouve une sincère gratitude envers Dieu qui dans Son grand amour, a rendu notre Leader capable de donner au monde ce Consolateur. Je suis aussi reconnaissante d'avoir suivi le cours en Science Chrétienne et de pouvoir apporter à mes frères le réconfort et la guérison. Plus de onze ans se sont écoulés depuis que j'ai été guérie, et le mal n'a jamais reparu.
Gisborne, Nouvelle-Zélande.