C'est le cœur plein de gratitude envers la Science Chrétienne et envers sa Découvreuse et Fondatrice, Mary Baker Eddy, que je donne ce témoignage.
Il y a plus de onze ans, lorsque j'étais aux États-Unis depuis trois années environ, ma santé commença à décliner. Je n'avais pas de foyer. Une amie m'engagea vivement à voir un médecin; j'en consultai trois, mais aucun d'eux ne put me dire ce qu'il y avait. L'effet des médicaments prescrits était le contraire de ce qu'il aurait dû être. Je maigrissais, je me sentais malade et j'avais mauvaise mine. Avec le peu d'argent que je possédais, je pris deux mois de vacances; je partis pour la campagne dans un endroit tranquille, mais je n'étais pas mieux.
Alors, je fus fortement atteinte de furoncles. J'essayai de le cacher, car je ne voulais pas que les gens chez qui je demeurais m'envoyassent chez un médecin. Mais la douleur était si aiguë que je ne pus dissimuler mon mal plus longtemps. “Allez immédiatement trouver le médecin,” me dit mon amie. Il me prévint qu'il ne pouvait pas faire grand-chose pour moi, que dans deux ou trois jours il donnerait un coup de lancette au premier furoncle et qu'on en voyait déjà trois autres qui devraient subir le même traitement. En rentrant à la maison, j'avouai à mon amie mon complet découragement: qu'il ne valait pas la peine de vivre, et que ce qui m'arriverait m'était égal, car je ne voulais pas retourner chez le médecin. Ayant entendu notre conversation, un parent de mon amie lui demanda s'il pouvait m'offrir le secours de la Science Chrétienne, puisque j'avais si résolument dit que je ne voulais pas retourner chez le médecin. Il me parla de la Science Chrétienne dont je n'avais jamais entendu le nom auparavant, et essaya de trouver un praticien mais sans y parvenir. Cependant, il me donna un exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mrs. Eddy, et me dit de le lire. Je commençai par le premier chapitre intitulé “La Prière.” Arrivée à la neuvième page, je sentis que le furoncle qui ne devait mûrir que deux ou trois jours plus tard avait percé. Après avoir fini le chapitre, je me mis au lit et dormis bien. Le lendemain matin, ayant dit au Scientiste Chrétien ce qui était arrivé, il répondit: “Continuez à lire le livre; je ne crois pas que l'aide d'une praticienne vous soit nécessaire.” Pendant trois jours je lus et relus le chapitre de La Prière, et au bout du troisième jour tous les furoncles avaient disparu, sans laisser la moindre trace. Alors je pensai: “Puisque la Science Chrétienne peut me guérir en si peu de temps après ce qu'a dit le docteur, elle pourra peut-être me guérir de cette autre condition pénible, si je continue ma lecture; mais il me faudra longtemps pour comprendre ce que je lis!” Je me donnai donc trois ans pour être rétablie, mais ma guérison ne prit que trois mois. Au bout de ce temps j'étais complètement changée et capable de travailler comme autrefois.
Le dimanche après ma première guérison, j'assistai au culte dans une église de la Science Chrétienne. Je n'oublierai jamais le premier cantique que nous chantâmes. C'était l'Hymme de Communion écrit par notre bien-aimée Leader (Miscellaneous Writings, pp. 398, 399; Poems, p. 75). Chaque ligne contenait un message approprié à mes besoins. J'achetai le Livret Trimestriel de Christian Science, et à l'aide de dictionnaires danois et anglais je passai tous mes moments de loisir à étudier. Quelques mois avant d'entreprendre l'étude de la Science Chrétienne, je m'étais profondément intéressée au spiritisme, pensant que c'était un sujet supérieur aux choses terrestres. J'étudiai attentivement le chapitre de Science et Santé intitulé: “La Science Chrétienne contre le Spiritisme.” A la page 71 de ce chapitre, Mrs. Eddy écrit: “Je n'ai jamais pu croire au spiritisme.” En lisant ces lignes pour la première fois, j'éprouvai une déception, mais je compris bientôt pourquoi elle ne pouvait y croire; et ce chapitre m'a toujours fait éprouver une profonde gratitude envers notre Leader.
Deux ans après ma première guérison, un problème physique se présenta. Je ne pouvais garder aucune nourriture; je maigrissais et commençais à m'affaiblir. C'était la première fois depuis que j'étais en Science Chrétienne que ma propre étude ne parvenait pas à me secourir; mais la souffrance et le manque de nourriture me firent comprendre que je ferais mieux de demander l'aide d'une praticienne. Elle me traita pendant neuf jours, et comme je ne recevais aucun secours je discontinuai les traitements. Pendant trois jours, je priai Dieu de me guider, Lui demandant de me montrer le chemin et de m'aider à l'obéissance, quelle que soit la manière dont l'erreur se découvrirait. Le troisième jour, dans la soirée, j'étendis le bras pour prendre un de mes livres. Ce fut la Bible qui me tomba sous la main. Je commençai par la Genèse que je lus d'un bout à l'autre. A mon réveil le lendemain matin, j'étais complètement guérie. Dans la Bible nous lisons: “Votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela.” Mrs. Eddy écrit à la page 2 de Science et Santé: “Est-ce que la prière nous fait du bien? Oui, le désir qui s'élance, affamé de justice, est béni de notre Père, et ne revient pas à nous sans effet.”
Pour tous les bienfaits que j'ai reçus par les enseignements de la Science Chrétienne, je suis infiniment reconnaissante. J'éprouve surtout de la gratitude pour le privilège d'avoir suivi au Sanatorium de la Science Chrétienne à Chestnut Hill, Massachusetts, le cours destiné à former les gardes-malades.
New-Rochelle, New-York, États-Unis.
