Tout homme qui réfléchit, sans être Scientiste Chrétien, s'interroge plus ou moins fréquemment quant à la nature de ce qu'il appelle son état de conscience. Il est persuadé qu'il est conscient de lui-même, de ses propres pensées, de l'existence d'êtres humains semblables à lui, et d'objets qui ne dépendent pas de lui et font partie d'un univers matériel: il est certain de posséder une conscience. Il a également la certitude qu'il peut être conscient de bonnes pensées, de pensées affectueuses, pures, compatissantes, miséricordieuses et justes; et il croit en outre pouvoir être conscient de pensées mauvaises, égoïstes, impures, cruelles, injustes. Bref, toute personne normale se rend compte qu'elle est consciente, et que sa conscience semble consister en pensées bonnes et mauvaises, en concepts spirituels ou matériels.
Tous les systèmes de pensée admettent que la conscience est chose évidente en soi. Depuis qu'ils se sont trouvés capables de raisonner avec suite, les hommes ont toujours regardé la conscience comme un fait fondamental. Mais avant la venue de la Science Chrétienne, le genre humain n'était pas capable de déterminer scientifiquement la nature de la vraie conscience et de distinguer ainsi avec certitude la conscience véritable de la fausse conscience. Sur ce sujet, l'enseignement de la Science Chrétienne est radical, et détruit bien des croyances que les mortels avaient coutume d'entretenir et de chérir.
Comment la Science Chrétienne envisage-t-elle alors la question de la conscience? Elle déclare que Dieu, l'Être Suprême, est Entendement infini, et que l'homme, l'idée de l'Entendement, est le reflet de Dieu. Cela étant, de quoi l'homme est-il conscient? Il est conscient des choses de Dieu. Autrement dit, l'homme réel, l'image ou la réflexion de Dieu, est conscient des idées de Dieu, de ces idées qui constituent la création réelle ou spirituelle. Comme le déclare Mrs. Eddy à la page 276 de Science et Santé avec la Clef des Écritures: “L'homme et son Créateur sont corrélatifs dans la Science divine, et la vraie conscience n'a connaissance que des choses de Dieu.” Or puisque “les choses de Dieu” constituent tout ce qui peut être connu, Dieu étant infini, la conscience qui connaît ces choses peut seule être regardée comme réelle ou véritable.
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