La Science Chrétienne a changé le cours entier de ma vie. La parabole de l'enfant prodigue dépeint mes expériences. J'avais en effet erré dans “un pays éloigné” et quel accueil me fit le Père alors que j'étais encore bien loin.
Trois oculistes me dirent que je ne pourrais jamais me passer de verres, car j'étais presque borgne. J'avais constamment des maux de tête. Une parente m'offrit de m'aider en Science Chrétienne. Prêtre à tout essayer, j'y consentis et fus guérie en deux semaines. Cette guérison s'effectua il y a plus de douze ans, avant que j'étudiasse la Science Chrétienne. Elle a été permanente, et je me sers constamment de mes yeux.
J'étais esclave depuis bien des années d'un faux appétit prétendu héréditaire. Il m'avait causé beaucoup de chagrin, aussi je désespérais de pouvoir jamais m'en défaire. J'avais tout essayé sauf une “cure” que je sentais inutile, ayant souvent constaté l'insuccès de ces “cures.” J'avais toujours cherché Dieu et prié afin de Le connaître, mais je pensais à Lui comme à un mortel gloriffé. Je fréquentai beaucoup d'églises, quelques-unes pendant plusieurs années, mais je ne pus y trouver Dieu. Je souffrais d'un très mauvais caractère, d'une dispositin maussade, morose, et les médecins m'avaient soignée pendant quatre ans pour une maladie soi-disant incurable. Au bout de cette période et d'après un examen j'allais plus mal qu'au début. J'appris par le docteur que si je renonçais à ces traitements, je m'exposais à de terribles conséquences. J'eus alors un grand chagrin et toutes les choses terrestres que j'avais recherchées tombèrent en poussière et en cendres.
La Science Chrétienne me fut de nouveau présentée par une parente; cette fois, je fis venir un Livret Trimestriel de Christian Science et me mis assidûment à l'étude de la Leçon-Sermon. Le lieu où j'habitais ne me permettait pas de fréquenter les services ou de parler à une praticienne, mais Dieu me fut révélé comme un Dieu aimant, omnipotent et omniprésent. A mesure que mon concept de Dieu devenait plus clair, j'étais si heureuse d'avoir finalement trouvé la religion que je cherchais! Des guérisons commencèrent immédiatement à se produire. Un mal chronique, qui m'avait quelquefois empêchée de me rendre au travail et cause beaucoup de souffrance, céda le premier. Mon caractère devint plus aimant et plus doux. Je retournai encore une fois chez le docteur, car j'avais peur de ses lois. Je ne puis actuellement me rappeler le passage de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, grâce auquel cette crainte fut détruite, mais quand je me rendis compte de la chose je sentis que les docteurs ne me verraient plus. Je fis de tels progrès physiques, mentaux et moraux, que mes amis voulurent connaître la cause de ce grand changement. Leurs nombreux préjugés contre la Science Chrétienne m'empêchèrent d'abord de la leur avouer, ne sachant pas comment me protéger contre les paroles de haine que j'avais entendues.
Durant ma première année d'étude je fus complètement libérée de ce faux appétit qui m'avait causé tant de honte. Je dois cette guérison à mon étude des Leçons-Sermons et à celle plus approfondie du livre de texte de la Science Chrétienne. Au cours de ma deuxième année d'étude, la soi-disant maladie incurable se manifesta sous une des formes qu'on m'avait prédites, et je compris qu'il fallait encore vaincre une certaine crainte. Je recourus aux écrits de Mrs. Eddy, j'étudiai, je pria, et en deux semaines environ j'étais guérie. Je sens que cette démonstration a été faite seulement en m' “appuyant radicalement sur la Vérité” (Science et Santé, p. 167). J'étais heureuse d'avoir pu la faire moi-même, car j'ai beaucoup appris pendant ces jours d'épreuve. Je suis reconnaissante aussi de cette guérison parce que le monde entier redoute cette maladie. J'ai pu finalement constater que Dieu est Tout, et que le mal et la maladie ne sont rien.
J'ai été instantanément guérie d'une entorse à la cheville en répétant à haute voix “l'exposé scientifique de l'être” (ibid., p. 468). J'ai été débarrassée en trois jours d'une violente attaque d'influenza. L'étude de la Bible et de Science et Santé a triomphé d'une maladie cutanée qui gagnait mon visage; cela était très douloureux et dura trois semaines environ. La guérison s'effectua dès que je cessai de regarder l'évidence, matérielle pour réaliser l'unité de l'homme avec Dieu; le mal disparut entièrement le même jour et sans laisser aucune trace.
Je suis reconnaissante de ces guérisons physiques, si nombreuses que l'espace me manque pour les mentionner toutes; beaucoup d'entre elles ont été instantanées. Cependant je suis beaucoup plus reconnaissante d'avoir été régénérée, mentalement et moralement et d'avoir commencé à comprendre Dieu et Son image parfaite, l'homme. Je suis reconnaissante d'avoir accepté cette vérité, et je m'efforce chaque jour de suivre le chemin que le Maître nous a tracé avec tant d'amour.
Je suis reconnaissante du travail dévoué des praticiens qui m'ont aidée le long du chemin. Lorsque mon foyer semblait menacé, le travail bienveillant d'une praticienne détruisit la pensée erronée et restaura l'harmonie. Je suis reconnaissante en ce qui concerne nos Lecteurs, la pureté de leur pensée et leur amour désintéressé; je le suis également touchant les services de notre église, qui m'ont toujours apporté la lumière spirituelle et m'ont souvent guérie. Je suis reconnaissante de notre littérature, des conférences et des Salles de Lecture. Je suis reconnaissante envers notre révérée Leader qui, grâce à sa pensée si spirituelle, ne laissa pas le monde la détourner de son but; elle fut assez pure pour recevoir cette révélation et assez pleine d'amour pour la donner à un monde qui en avait tant besoin.
Point Loma, Californie, É. U. A.
