La Science Chrétienne vint à moi il y a plus de dix-huit ans, et depuis lors elle a été mon guide et mon bouclier. Quand j'en entendis parler pour la première fois, je souffrais depuis sept ans d'une maladie des valvules du cœur, qu'aucun docteur n'avait pu guérir. Un jour, un cher ami me dit d'essayer de la Science Chrétienne, et il m'emmena chez un praticien qui s'efforça affectueusement de m'expliquer ce qu'il en savait. En réponse, je lui parlai du spiritisme! Au bout de dix jours de traitements environ, et après de nombreuses visites, j'informai mon ami que j'étais toujours dans le même état. Alors il me pria de changer de praticien, et j'allai demander du secours à une dame. Mon ami me dit d'abandonner mes théories sur le spiritisme, et de n'écouter que les enseignements de la Science Chrétienne. Je suivis son conseil avec le résultat que je fus complètement guéri au cours de mon premier traitement, et je sortis de chez cette dame en marchant comme si mes pieds ne touchaient pas à terre.
Ceci se passa en septembre 1910, et j'en remercie Dieu, car aujourd'hui je suis bien portant, et je me suis fait examiner par des docteurs de l'armée et d'une assurance pour preuve que ma guérison est parfaite. Je compris à l'heure du besoin ces paroles de la page 242 du livre de texte de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Écritures, par notre chère Leader, Mary Baker Eddy: “En obéissant patiemment à un Dieu patient, travaillons à dissoudre avec le dissolvant universel de l'Amour, le diamant de l'erreur,— la propre volonté, la propre justification et l'amour de soi,— ce diamant de l'erreur qui lutte contre la spiritualité et qui est la loi du péché et de la mort.”
Depuis lors, j'ai eu bien des preuves du pouvoir protecteur de l'Amour divin. En 1918, j'étais à Bombay, quand un jour en rentrant chez moi après mon travail, je glissai au bord d'un égout; j'y tombai et me blessai l'épine dorsale, comme je le sus plus tard. Le mesmérisme de l'Orient, m'avait induit en erreur, et je me tournai non vers Dieu mais vers les docteurs. Après un an de toutes sortes de traitements, je me fis traiter par une affectueuse praticienne de passage à Bombay. Au bout d'une semaine j'étais guéri; mais le mal reparut trois ans plus tard, à Calcutta, un jour que je m'efforçais de haler de grandes caisses d'emballage. Le lendemain matin, en me levant, je voulus soulever une petite table et je tombai. Il me sembla alors que j'étais paralysé depuis les hanches jusqu'aux pieds. J'appelai ma femme et lui demandai deux molletières dont j'entourai mes jambes pour me soutenir. Voyant qu'elles étaient insuffisantes, je les enlevai et demandai à ma femme de les coudre ensemble. A cette heure de souffrance, je me rendis compte que l'Entendement, non les bandes, me soutenait, et lorsque ma femme me les rendit cousues ensemble, je les refusai. Étendu sur le dos, je poursuivis ma réalisation de la totalité de l'Entendement. Soudain je m'assis, affranchi de toute douleur dans le dos; mais mes membres étaient toujours inertes, et je restai assis et continuai à travailler. Quelques minutes après, je me levai, parfaitement guéri. Cette démonstration me prit vingt-cinq minutes. Ceci se passa en 1921, et depuis lors l'erreur n'a pas reparu.
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