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Il se leva et s'en alla

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1930


Jésus raconta un jour une histoire simple au sujet de l'erreur et de la perversion des hommes, de la repentance et de la réforme, afin de pouvoir nettement expliquer aux mortels le fait que l'Entendement est toujours présent et qu'il peut les “sauver parfaitement.” Pécheur, malade, sans demeure, seul, l'enfant prodigue entendit l'avertissement du bien, qui le réveilla et lui fit avoir un meilleur sentiment; aussi dit-il: “Je me lèverai, j'irai vers mon père.” Suivant cette impulsion qui était la vraie, il se leva et s'en alla directement vers la maison de son père et chercha à y entrer, non à titre de fils mais de serviteur. De plus, la narration dit qu'il “alla vers son père.”

Il y a dans tout cœur humain un quelque chose que nous avons généralement appelé la conscience, une tendance à favoriser le bien, un ardent désir de mener une meilleure vie, de mieux agir. Par intermittence, parfois, nous avons résolu de suivre cette impulsion divine, résolu de mieux faire — de changer de conduite en quelque sorte; et nous nous serons peut-être efforcés de le faire; et bientôt le mesmérisme embrouillant du désir erroné, des passions effrénées, de l'abandon aux appétits, nous détournent de nos bonnes résolutions, et nous ne tardons pas à retomber dans l'ancien mode de penser et d'agir: nous quittons le droit chemin menant à la maison du Père. Le découragement et le desespoir semblent réduire au silence la voix de la conscience. En cela, le jeune homme de la parabole est louable; car, ayant vu qu'il avait fait fausse route, et poursuivant ses efforts de se réformer, il s'en retourna chez lui. Quel accueil lui fut fait! Il reçut plus que ce qu'il avait demandé ou pensé recevoir.

Une lecture attentive de cette simple narration montrera que ce qui se produisit en réalité, c'est un changement dans le mode de penser de l'enfant prodigue. Il avait jeté la pierre de sonde dans les profondeurs de la misère humaine; il avait entendu la voix du bien, il s'était réveillé en lui un désir de mener une meilleure vie, et il avait en toute humilité et avec obéissance abandonné sa pensée au contact guérisseur de l'Amour divin, son Père céleste. Il se leva et s'en alla. De plus, il poursuivit son chemin, ayant le visage tourné vers la maison du père. Sa pensée ne s'occupait pas de ce que son père devait faire pour lui, qui était son fils. Il ne rendait pas son père responsable de ce qu'il l'ait quitté et de ce qu'il soit tombé dans un pareil état. Notons son humilité, sa repentance! S'il avait rempli sa pensée des excuses qu'il pourrait donner pour justifier son état déplorable, il est possible qu'il se serait détourné du droit chemin et qu'il ne serait pas arrivé chez lui — la conscience de l'Amour, non plus qu'il n'aurait entendu la joyeuse bienvenue de la voix de son Père. Il est utile, aussi, de noter que le home, l'amour, la bienvenue lui appartenaient tout le temps, alors même qu'il croyait être pécheur et affamé. Le propre mesmérisme l'aveuglait au point de ne pas voir tout ce qui lui appartenait en propre: son chez soi, ses amis, son bonheur.

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