Je désire exprimer ma gratitude pour tous les bienfaits et toutes les guérisons que m'a valus la Science Chrétienne. Il y a cinq ans environ, j'entendis parler de la Science Chrétienne par mon frère qui habite l'Amérique. Il m'envoya un exemplaire du Herold, et, peu de temps après, le livre de texte: Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, ce qui me rendit extrêmement heureuse. Depuis lors, j'ai assisté presque régulièrement aux cultes du dimanche et aux réunions du mercredi soir consacrées aux témoignages. Je voudrais relater une guérison que j'ai eue. En mars, 1925, un dimanche que j'allais à l'église, je fus heurtée et renversée par un cycliste. Avant que je me fusse rendu compte de ce qui m'arrivait, un monsieur m'avait ramassée. L'épaule et le bras droits me faisaient si mal que je ne pouvais presque pas marcher seule. Une dame qui allait aussi à l'église survint, et je lui demandai de m'emmener avec elle, ce qu'elle eut la bonté de faire. Durant le culte, je souffris le martyre, mais je m'attachai fermement à la vérité. Je répétai en moi-même: “L'Entendement est maître des sens corporels, et peut vaincre la maladie, le péché et la mort. Exercez cette autorité que Dieu a donnée. Prenez possession de votre corps, et dominez-en la sensation et l'action” (Science et Santé, p. 383).
Après le culte, je me mis en quête d'une praticienne et lui demandai de me traiter. Pleine d'un amour et d'une patience inlassables, elle consentit, comme toujours, à travailler pour moi tout de suite. Une autre dame m'accompagna chez nous. Ma famille fut très effrayée quand elle me vit, car d'après l'opinion humaine j'étais grièvement blessée. Le lendemain, ma température étant très forte, on appela un docteur qui, constatant une fracture de l'épaule, déclara aussitôt ne rien pouvoir faire pour moi, et me conseilla de recourir à un spécialiste. Je ne le fis pas, mais je m'attachai fermement à la vérité. Je répétai en moi-même: “Sous la Providence divine, il ne peut y avoir d'accident, puisque dans la perfection il n'y a pas de place pour l'imperfection” (Science et Santé, p. 424). Au bout de dix jours je fus complètement guérie et pus vaquer aux travaux habituels du ménage.
Pour cette guérison et pour beaucoup d'autres encore, je suis sincèrement reconnaissante envers notre Père-Mère, Dieu. Mes pensées vont avec une profonde vénération vers notre bien-aimée Leader, Mrs. Eddy. Je ne cesse d'être reconnaissante de ce que mes deux plus jeunes enfants aient le privilège de fréquenter l'École du dimanche de la Science Chrétienne. Je sais que Dieu est ma Vie et que je n'ai rien à redouter, car Dieu est toujours présent.
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