Ayant le cœur plein de reconnaissance, je désire rendre témoignage...

Ayant le cœur plein de reconnaissance, je désire rendre témoignage d'une guérison qui s'effectua en 1923, pendant la semaine de Pâques. J'avais attrapé un fort rhume. Je croyais avoir rapidement surmonté cette erreur par ma compréhension de la Science Chrétienne. Cependant, j'eus la preuve que mon travail n'avait abouti à rien, car deux jours plus tard une grave inflammation des poumons se déclara. Ma femme et moi nous recommençâmes à travailler. Nous surmontâmes des pensées de doute et de crainte en nous souvenant des bienfaits que nous avions si souvent reçus, grâce à l'Amour divin.

A cette époque nous habitions un endroit où il n'y avait ni Societé de la Science Chrétienne, ni praticien de la Science Chrétienne. Étant donné que mes plus proches parents s'opposaient à la Science Chrétienne, nous étions fort désireux de faire la démonstration d'une guérison rapide. Mais, comme nous craignions que notre compréhension ne suffise pas à obtenir un bon résultat, ma femme télégraphia à une praticienne, qui habitait à quelque distance, pour lui demander du secours, ce qu'elle accorda aussitôt. Pendant la nuit suivante, je souffris violemment et je me sentis plusieurs fois à bout de forces. La voix de ma femme, qui déclarait sans cesse la vérité concernant Dieu et l'homme, semblait venir de très loin. Vers le matin je me sentis un peu mieux. Se rendant à notre désir, la praticienne à qui nous téléphonâmes fit le voyage pour venir me donner un traitement. Lorsqu'elle partit deux heures après, il me semblait qu'on m'avait réveillé et fait entrer dans une nouvelle vie. Le soir même je pus me lever, et au bout de trois jours, je retournai à mes affaires où je repris mon travail.

Nous sommes très heureux d'avoir trouvé par la Science Chrétienne le Christ-guérisseur, toujours présent; et nous sommes reconnaissants à l'Amour divin de s'être de nouveau révélé à l'humanité par l'œuvre de vie de Mrs. Eddy, œuvre qui nous montre le chemin conduisant à l'harmonie parfaite et permanente. Nous remercions profondément l'aimable praticienne, qui, par le secours si prompt qu'elle nous accorda, nous donna un exemple de sacrifice désintéressé. Hermann Weisshaupt, Zurich, Suisse.