C'est avec un sentiment de profonde gratitude envers Dieu et Mrs. Eddy que je désire rendre témoignage des guérisons merveilleuses, obtenues dans ma famille, grâce à la Science Chrétienne. Au mois de mai 1924, ma fillette âgée de quinze ans et demi commença à décliner d'une façon inquiétante. Pendant un jour elle se plaignit du ventre. Je demandai de l'aide à une praticienne, mais l'enfant continuait à décliner, ne mangeait pas et était toute fiévreuse. Au bout de quinze jours, je décidai de la faire visiter par un docteur. Celui-ci, une sommité médicale, me dit que ma fillette était foncièrement anémique, qu'il ne trouvait rien d'autre, mais que je devais lui faire garder le lit. Il revint le lendemain, et me fit comprendre qu'il se préparait quelque chose de grave. Il continua ses visites et me dit un jour qu'il trouvait tous les symptômes d'une péritonite tuberculeuse. Je n'avais pas encore assez de confiance, pas assez de force spirituelle, pour me confier à la Science Chrétienne. Le docteur me dit qu'il y avait des glandes tuberculeuses au côté gauche; il me fit comprendre qu'un transfert à l'hôpital devenait nécessaire, même urgent. Il fallait lui faire une ponction et ensuite la mettre où l'on soigne les tuberculeux.
Ma fillette se désolait d'être si longtemps malade et ne voulut pas aller à l'hôpital. De mon côté, je ne pouvais l'encourager. Cependant, la température ne baissait pas et l'enfant s'affaiblissait. Après avoir lutté moralement assez longtemps, j'en arrivai finalement à la remettre complètement entre les mains de Dieu. Je travaillais fermement, repoussant l'erreur, tâchant le plus possible de réaliser la vérité. Puis, sur le conseil d'une praticienne, je pris la résolution de dire franchement au docteur que j'avais décidé de faire traiter mon enfant par la Science Chrétienne. Dès ce moment, le mieux qui avait commencé à se manifester fit de rapides progrès, et l'eau s'écoula naturellement. Les glandes se résorbèrent aussi. En une semaine, la situation était complètement transformée, ma fillette était debout, et le peu qui restait de l'erreur disparut peu à peu. Après quelques semaines, elle put partir faire un séjour à la campagne. Selon le conseil de la praticienne, elle alla voir le docteur de l'endroit et lui raconta son cas. Celui-ci, après l'avoir auscultée, la trouva complètement guérie. Pour cette grande guérison, je rends grâce à Dieu du fond du cœur. Je ne sais comment Lui exprimer toute ma reconnaissance.
A quelque temps de là, la seconde de mes fillettes attrappa la rougeole, en même temps qu'une forte bronchite. Je demandai de l'aide à la praticienne et la remis entre les mains de Dieu. Pour être en règle vis-à-vis de l'école, j'appelai un docteur, qui me dit de l'appeler si j'avais la moindre crainte. La rougeole poussa bien et tout se passa pour le mieux. Après être restée une semaine au lit, elle commença à se lever et à sortir, puis, comme le docteur le lui avait ordonné, elle alla chez lui. Après l'avoir auscultée, il lui dit: “Il ne reste plus rien à faire, tu es guérie.”
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