J'ai reçu tant de bienfaits de la Science Chrétienne que je considère comme un devoir d'exprimer ma reconnaissance. Parmi mes nombreuses guérisons, je me rappelle en avoir eu une en particulier l'année dernière, à pareille époque; elle fut pour moi une grande preuve de l'Amour de Dieu.
A intervalles réguliers je souffrais beaucoup de violentes douleurs à l'estomac. Lorsque ce mal me prenait, je passais ordinairement la nuit à souffrir horriblement. Je tâchais bien de saisir la vérité, mais ne réussis pas suffisamment. Enfin, une nuit, les douleurs furent tellement violentes et répétées que j'eus beaucoup de peine à affirmer la vérité. Cependant, j'avais l'assurance que puisque c'était la vérité, elle devait triompher de l'erreur, qui n'était qu'un mensonge, une supposition; mais, jusqu'au matin, aucune amélioration ne semblait s'être produite. Un peu découragé, je fermai notre livre de texte: Science et Santé avec la Clef des Écritures, et me remis au lit.
Comme dans l'après-midi je devais retrouver un ami de ma famille, qui venait des environs pour assister à un concert, je me disposais à le prévenir de ne pas m'attendre, lorsque l'idée me vint qu'il n'y a pas d'échec dans le royaume de Dieu. Je repris courage et, faisant de nouveau la lecture de Science et Santé, je compris plus clairement la totalité du bien et vis le néant de tout pouvoir en dehors de Dieu. Cette certitude fit immédiatement lâcher prise à l'erreur. Je fus guéri instantanément. Je m'habillai et j'allai au rendez-vous indiqué. A l'issu du concert notre ami me proposa de l'accompagner en auto à Compiègne et d'y passer deux jours. J'acceptai. Tout se passa harmonieusement et le mal n'a plus jamais reparu. Je suis profondément heureux de savoir que l'on peut prouver journellement la Science Chrétienne en comprenant et en appliquant son Principe divin.
Dernièrement, j'ai été guéri également de violents maux de gorge, qui m'ont forcé à travailler une partie de la nuit. J'affirmai mentalement la présence du bien; c'est alors que certains passages des Psaumes, louant Dieu, me revinrent à la mémoire. A ce moment je ne m'occupais plus de ce mal, sachant qu'il n'existait ni pour Dieu ni pour moi. J'en vis si bien l'irréalit que son semblant de pouvoir s'évanouit. Une fois la pensée détachée du corps, la démonstration fut complète. Il faut avoir éprouvé cette joie intérieure pour apprécier cette merveilleuse vérité apportée par Christ Jésus et remise en lumière par Mrs. Eddy.
J'exprime ma profonde reconnaissance à Dieu. à Christ Jésus, qui lutta pour nous montrer le chemin, ainsi qu'à Mrs. Eddy pour son œuvre admirable, et au praticien toujours prêt à nous aider et à nous guider vers la Vérité.
Paris, France.
