Je dois tant à la Science Chrétienne qu'il m'est difficile d'exprimer, dans quelque mesure que ce soit, la gratitude que je ressens. Il m'a maintes fois été prouvé que la vérité nous affranchit vraiment, non seulement des maux physiques mais de tout état qui laisse à désirer dans notre vie. Lorsque j'étais jeune fille, un spécialiste capable me dit que ma gorge était très faible et que si jamais j'en souffrais, je devrais la soigner sans délai afin d'éviter des suites fâcheuses. Les années suivantes semblèrent justifier son pronostic, car je dus souvent me faire soigner par un docteur pour diverses maladies de la gorge. Pendant que j'habitais Londres, j'eus une forte angine; et bien qu'un docteur anglais capable me soignât, les souffrances étaient si intenses que j'exprimai l'espoir de ne jamais avoir à repasser par une telle expérience.
Quelques années plus tard je revins dans ce pays, malade non seulement au physique mais au moral, me sentant très solitaire, attendu que j'avais perdu tout ce qui semblait me rattacher à la vie. On me proposa d'essayer de la Science Chrétienne, mais je m'y opposai fortement, car j'avais été traitée par la dite science mentale, et je croyais que la Science Chrétienne était la même chose. Je résolus d'écrire un article pour condamner ce système, selon l'idée que je m'en faisais. Cependant, un sentiment de justice me poussa à me renseigner à la bonne source, aussi allai-je à une Salle de Lecture et posai-je quelques questions qui, je le croyais, confondraient mes auditeurs; mais on me répondit au contraire avec tant de logique que malgré moi je me laissai convaincre. Je me rendis aussi compte que j'étais dans une atmosphère très paisible, telle que je n'en avais jamais trouvé auparavant. Cependant je sentais qu'il me fallait encore d'autres preuves et je dis: “J'ai souffert de constipation chronique depuis que j'ai fréquenté l'école. J'ai essayé de presque tous les remèdes connus dans la pratique médicale et de beaucoup d'autres agents curatifs, et d'après l'un de nos meilleurs docteurs, il y a de la paralysie que la médecine ne peut guérir. Je peux tout aussi bien essayer de la Science Chrétienne. Je ne crois pas qu'elle puisse me faire du bien, mais je pourrai dire que j'en ai essayé.” A huit heures ce soir-là une praticienne me donna mon premier traitement, et au bout de vingt-quatre heures environ, je me sentais non seulement beaucoup mieux, mais pour la première fois de ma vie, je ressentais “la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence.” J'en conclus que quel que soit le pouvoir qui m'avait guérie il devait être scientifique, et je résolus d'en savoir plus long sur ce sujet; aussi me procurai-je le livre de texte: Science et Santé avec la Clef des Ecritures, par Mary Baker Eddy, et ce livre incomparable m'a enseigné quelque peu la vérité qui nous affranchit.
Quelque temps après je me réveillai un matin avec l'esquinancie à laquelle j'avais été sujette autrefois. Tout d'abord je fus effrayée. Je vivais seule et le souvenir des souffrances de jadis me revint vivement; mais “Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais un esprit de force, d'amour et de prudence.”Je téléphonai à une praticienne de la Science Chrétienne et fus instantanément guérie. Tandis qu'autrefois j'étais obligée de garder la chambre et le lit pendant deux semaines sans pouvoir parler ni avaler autre chose que des liquides, je pus, après le traitement, vaquer à mes occupations,—la fièvre, l'enflure et la douleur ayant disparu dans le néant qui est leur origine.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !