Moi aussi je désire exprimer ma sincère gratitude pour les bénédictions...

Moi aussi je désire exprimer ma sincère gratitude pour les bénédictions que j'ai reçues grâce à la Science Chrétienne. Je n'arrivais pas à me remettre des suites de ce que les docteurs appelaient une maladie grave de l'estomac. Craignant le retour du mal je n'avais aucune paix. Je vivais dans une inquiétude et un état nerveux constants. Chaque fois que je faisais un repas, je me demandais: Cela me conviendra-t-il? Il s'ensuivait que je me sentais incommodée et que ma crainte augmentait. Bientôt je ne sus plus que manger et me décourageai complètement. Je commençai à souffrir de mélancolie, à me sentir fatiguée et faible — en un mot, j'avais perdu tout désir de vivre.

A cette époque j'entendis parler de la Science Chrétienne et j'assistai à une réunion de témoignages du mercredi soir. Je crois que je n'oublierai jamais cette soirée. La lecture m'impressionna fortement et je compris, comme jamais je ne l'avais saisie auparavant, la signification des cantiques que nous chantâmes. Jamais je n'avais senti le secours de Dieu si proche; j'eus le sentiment que je n'avais qu'à m'en prévaloir, tellement je Le sentais près de moi. Dès lors j'assistai régulièrement aux services de la Science Chrétienne. Le désir de toujours mieux connaître cette religion s'éveilla en moi, et quand parfois je ne comprenais pas et que des pensées de crainte essayaient de m'envahir, je demandais à une chère praticienne de la Science Chrétienne de m'aider, et par ses aimables conseils celle-ci me remettait aussitôt sur le bon chemin.

Je suis reconnaissante non seulement du changement complet de mon état physique, mais aussi des nombreuses bénédictions morales que la Science Chrétienne m'a apportées. J'ai appris à discerner combien de chagrins et de tourments on peut s'épargner si l'on enlève premièrement la poutre qu'on a dans l'œil avant d'essayer d'enlever la paille qui est dans l'œil de son frère. La propre volonté, la méfiance, la censure et la susceptibilité s'étaient enracinées en moi et me causèrent d'amères déceptions. Je m'en rendis compte un jour qu'après une nuit d'insomnie, j'allai au service du dimanche avec l'intention de demander à une praticienne, après le culte, de m'aider à sortir de cette agitation qui m'environnait, selon toute apparence. Mais pendant le service j'en fus délivrée; l'erreur qui m'avait accablée de tant de manières retourna dans le néant. L'après-midi que j'avais tant redoutée ne m'apporta que de la joie. Je fus saisie d'un sens inexprimable de gratitude envers Dieu, et fus amenée à constater que “L'Éternel est près de tous ceux qui l'invoquent, De tous ceux qui l'invoquent avec sincérité.”