Il y a treize ans que j'ai commencé à m'intéresser à la Science Chrétienne. Depuis lors elle a été l'appui et le soutien de ma vie, et je suis heureuse et reconnaissante de pouvoir aider autrui.
Je voudrais faire part d'une expérience qui m'a prouvé une fois de plus combien la pensée gouverne le corps, reflétant sur lui l'harmonie ou le trouble. Il y a quelque mois j'avais pris un refroidissement, avec fièvre et mal de gorge. Sous l'application des enseignements de la Science Chrétienne, une grande amélioration se produisit; mais deux ou trois jours après, le mal réapparut sous forme de toux et d'irritation des bronches. Je me traitai encore, et de nouveau le mieux se fit sentir; mais l'irritation de la gorge persista. Je cherchai la cause mentale de cet état, qui me fut révélée après une méditation approfondie de ce beau verset: “L'œil est la lampe du corps; si ton œil est sain, tout ton corps est dans la lumière; mais s'il est mauvais, ton corps est dans les ténèbres.”
A la suite de la lecture de ce beau texte et d'un entretien avec une chère amie Scientiste (que je remercie de tout cœur de son aide), la vraie cause mentale de cette erreur fut mise au jour. C'était une pensée d'indignation ou de ressentiment pour ce que je m'imaginais être une injustice de quelqu'un à mon égard; et, tout en me figurant avoir pardonné, comme je faisais une réalité de cette injustice, et que cette fausse croyance n'était pas détruite ni corrigée, le souvenir de cette offense revenait par moments et entretenait en moi cette toux et cette irritation. Là était le mal, et je voudrais dire à ceux qui souffrent et dont la guérison semble tarder à s'effectuer: “Cherchez si vous n'avez pas en vous-même une pensée de trouble, de tristesse, d'angoisse, de ressentiment, de crainte ou une tendance à la critique. Cherchez la cause mentale, car là est le mal. Pour moi, quand j'ai pu changer cette fausse croyance pour la remplacer par la compréhension de la réalité du bien et de l'irréalité du mal, le mal physique disparut à mesure que ma pensée s'élevait vers la source de tout bien et de toute félicité.
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