Parmi tous les bienfaits que nous avons reçus grâce à la Science Chrétienne, ma famille et moi, il y en a un que je désire relater en particulier et qui a fait sur nous une impression profonde.
Vers la fin de février 1922, mon garçon, alors âgé de treize ans, se plaignait de douleurs dans le genou droit. Je tâchai de l'aider en causant avec lui; alors il cessa de se plaindre, mais commença à boiter. Un matin, il déclara qu'il ne pouvait marcher. Son genou était très enflé. Au bout de deux jours, l'enflure se montra aussi au cou-de-pied. Nous conservâmes notre calme, sachant que le mal n'a aucun pouvoir, et nous nous reposâmes sur la toute-puissance de Dieu, le bien. Nous croyions que la difficulté avait été surmontée, mais les mêmes symptômes apparurent à l'autre jambe. L'enfant semblait souffrir beaucoup; mais il lutta courageusement contre ce mal et se plaignait rarement. Lorsque la crainte cherchait à m'accabler, je trouvais toujours du réconfort dans cette pensée, que la confiance placée en Dieu ne demeure pas sans récompense. Je lui lisais souvent notre livre de texte: “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mary Baker Eddy; et il étudiait lui-même sérieusement les périodiques de la Science Chrétienne. Néanmoins, toutes les articulations enflèrent l'une après l'autre.
Un soir que j'étais rentrée d'une de ces réunions où se donnent les témoignages de guérisons, et que je lui avais parlé de ceux que j'y avais entendus, il me pria de demander l'aide d'une praticienne de la Science Chrétienne et me dit qu'ainsi il guérirait tout de suite. Le lendemain matin, quand j'allai voir une praticienne de cette ville, mon garçon ne pouvait bouger ni bras ni jambes. La praticienne me dit affectueusement qu'elle commencerait immédiatement à le traiter et qu'elle viendrait le voir dans l'après-midi. Le garçon gémissait tant il souffrait; et il me dit alors: “L'erreur sait qu'il ne lui reste plus beaucoup de temps; c'est pourquoi elle me tourmente ainsi; mais je serai bientôt guéri.” Peu de temps après, la praticienne arriva; et au bout de deux minutes l'enfant s'écria qu'il ne ressentait plus aucune douleur. Elle lui expliqua avec amour l'unité de l'homme avec le Père et l'engagea à louer Dieu. C'est ce que fit mon garçon, et, “à cette heure même,” il fut guéri. Il se leva aussitôt, et deux jours plus tard, il retournait à l'école, après une absence de huit jours. La compréhension nette que la praticienne avait de la Vérité et la grande foi de l'enfant rendirent cette belle guérison possible.
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