Aucun étudiant du Nouveau Testament ne peut manquer d'être frappé de la profondeur de compréhension que possédait et que manifestait celui que l'on connaît sous le nom de disciple bien-aimé, relativement à la nécessité, présente en toutes circonstances, que l'on triomphe de la haine par l'amour, et que tous les hommes vivent continuellement en s'aimant les uns les autres. Celui qui reconnaît la vraie mission de Jésus, en tant qu'Exemplaire parfait de l'Amour divin, comprend pourquoi il caractérisa St. Jean de cette manière. Car le Maître ne trouva-t-il pas en lui l'amour tendre et la compassion et la suavité de la pensée qui ne caractérisent que celui qui a bu à longs traits à la fontaine de l'Amour divin infini, toujours accessible à ceux qui ont soif? St. Jean avait conscience de l'Amour comme étant la toute-présence, à un si haut point, qu'il put déclarer hardiment et succinctement, sans restriction aucune, que “Dieu est amour;” et l'on ne peut douter qu'il le fit avec une perception pleine et entière de l'infinité et de la toute-puissance de l'Amour. Évidemment, il ne peut rien y avoir en dehors de l'Amour divin, qui comprend tout, et de la création, l'expression de l'Amour.
Mrs. Eddy n'a rendu aucune phase de son enseignement plus claire et plus énergique que ce fait: que Dieu, qui est Amour, est le créateur de l'homme, sa seule source; que par conséquent l'homme participe exclusivement aux qualités de l'Amour divin. La perception de ce fait exclut la possibilité d'aucune réalité dans le contraire supposé de l'Amour, appelé la haine; et l'on peut logiquement conclure que la haine n'a ni origine, ni royaume, ni pouvoir; car, assurément, ce qui ne vient pas de Dieu, la source infinie de la création, ne peut avoir aucune entité, aucun être véritable. A la page 567 du livre de texte de la Science Chrétienne, “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” Mrs. Eddy dit: “Pour l'Amour infini, toujours présent, tout est Amour, et il n'y a pas d'erreur, il n'y a ni péché, ni maladie, ni mort.”
Quel devoir plus grand incombe au disciple du Nazaréen s'ef forçant de marcher sur ses traces, telles que les a clairement représentées à nouveau notre Leader vénérée, que le besoin d'abandonner tout vestige de haine ainsi que ses aspects divers, savoir: la malice, la vengeance et le ressentiment? Ce groupe de malveillants avec leurs gais compagnons, la jalousie et l'envie, si on leur donnait libre cours, prendraient possession de toute habitation mentale disponible à l'exclusion de tous les hôtes légitimes de l'Amour,— la famille de l'Esprit. Toutefois, à l'approche des messagers de l'Amour, ces tenanciers du mal avec leur discours ampoulé et leur haute prétention, leur fanfaronnerie et leur arrogance, s'évanouissent dans le néant, qui en définitive est l'unique séjour du mal. Car la haine et la malice sont de fieffés poltrons, qui se dérobent et se cachent à l'approche calme et sûre des enfants de l'Amour,— la paix et la joie.
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