Pendant les années qui se sont écoulées depuis que je m'intéresse à la...

Pendant les années qui se sont écoulées depuis que je m'intéresse à la Science Chrétienne, j'ai eu maintes preuves de la tendre sollicitude et de la protection de Dieu. J'ai été guérie de nombreux états discordants; et mes deux enfants n'ont jamais eu d'autre aide que celle de la Science Chrétienne. Ma fille, âgée de neuf ans, n'a manqué l'école que cinq jours depuis son entrée au kindergarten jusqu'à la cinquième classe. Cette absence de cinq jours eut lieu, alors qu'elle fréquentait le kindergarten, parce qu'il s'était manifesté ce qu'elle nommait “des taches,” et le mal fut entièrement guéri durant ces quelques jours. Mon fils eut une guérison très remarquable au mois d'août dernier. Un soir, après un jeu de main avec ses petits amis, il se plaignit soudain d'une extrême fatigue, et il tomba fort malade. Je lui lus “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mrs. Eddy, et lui chantai quelques-uns de nos cantiques jusque vers une heure du matin; puis il me dit qu'il pourrait s'endormir; mais il était très-agité. Le lendemr.in matin, lorsqu'il tâcha de se lever, je vis qu'il ne pouvait se tenir sur pied, qu'il était tout courbé et qu'il avait une jambe plus courte que l'autre. Je n'avais toujours point de crainte, car je savais que Dieu était avec nous. Il me pria de lui lire et de lui chanter, ce que je fis presque incessamment toute la journée et toute la nuit. Le jour suivant, c'était un dimanche, il essaya de marcher, mais il ne pouvait que boiter, et cela le faisait beaucoup souffrir. Le lundi suivant, quelqu'un qui aimait beaucoup l'enfant, vint le prendre pour lui faire faire une promenade en voiture; et c'est alors que la peur commença à envahir ma pensée. Pendant ces quelques jours, il n'avait rien mangé et il avait beaucoup souffert, mais il était brave comme un petit soldat. J'essayai encore de résoudre ce problème à l'aide de la compréhension que j'avais de la vérité; mais le jeudi, lorsqu'on m'exposa que je ne faisais point tout ce qu'il fallait faire, que je devrais faire venir le médecin, et ainsi de suite, je m'empressai de demander l'aide d'une affectueuse praticienne. J'avais promis que, si l'état de l'enfant ne s'améliorait pas, je permettrais que l'on fît un examen aux rayons X, et nous allâmes donc trouver un chirurgien bien disposé. Je l'estime beaucoup, car lorsque je lui annonçai que je consentirais à faire faire l'examen, mais non à suivre son traitement, il me dit qu'il ne prendrait point de photographie aux rayons X, vu qu'il y perdrait son temps, et moi le mien ainsi que mon argent; mais que l'état de l'enfant demandait des soins immédiats, et qu'il ne pourrait ni marcher ni se redresser avant quelques mois.

On nous ramena à la maison; nous allâmes aussitôt au téléphone pour communiquer à la praticienne le résultat de la visite; l'enfant fut mis au lit et dormit paisiblement toute la nuit, ce qu'il n'avait point fait depuis huit jours. Le lendemain nous allâmes voir la praticienne (c'était la première fois qu'elle voyait l'enfant depuis qu'elle avait commencé le traitement), et il marchait presque droit. Il se mit à manger, et le dimanche suivant il marchait parfaitement. Il me semblait que la semaine avait duré un mois; mais je me rends compte que ma foi était simplement mise à l'épreuve, car j'avais toujours affirmé que mes enfants n'auraient jamais d'autre aide que la Science Chrétienne. Deux semaines après l'accident, nous allâmes à la campagne, où il grimpa et joua comme les autres enfants. On ne prononça jamais le nom de la maladie, mais des idées de hernie, de rhumatisme inflammatoire, de méningite vertébrale, de paralysie infantile et bien d'autres s'étaient présentées à ma pensée; elles furent combattues et anéanties. Au mois de septembre, il entrait au kindergarten, dont il ne dut jamais s'absenter, et à l'heure qu'il est, son état physique est parfait.

Je commence à comprendre que chaque soi-disant épreuve qui se présente dans ma vie, ne vient que pour m'aider à prouver que l'Amour divin “est toujours prêt à bénir.”