Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Chrétien et Scientifique

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1923


Dans la Science Chrétienne nous trouvons une occasion très favorable d'être à la fois Chrétien et scientifique. Il a quelquefois paru difficile d'être Chrétien parce que l'on ignorait ce qu'il fallait faire pour l'être. Or, s'efforcer d'être scientifique sans être Chrétien, c'est retrancher le cœur de la vie, d'où vient que l'on a la cymbale qui retentit et non l'amour. Cette tentative peut représenter une idée déraisonnable à laquelle certains reviennent souvent: la tentative d'être tellement scientifique qu'on oublie d'être Chrétien peut amener à craindre qu'être Chrétien, être compatissant, n'est peut-être pas entièrement scientifique. Cette tendance perd naturellement le vrai mobile de la prévenance fraternelle et devient une abstraction froide, trouvant expression dans de pompeuses phrases métaphysiques dépourvues de l'amour qui bande les plaies du monde et guérit les maux de l'humanité souffrante. Cela revient à filtrer les moucherons des petites choses et à avaler les chameaux de la bigoterie et de l'égoïsme. On ne devrait pas chercher à devenir Scientiste dans ce sens, mais on devrait s'appliquer à devenir ce que désirait notre Leader,— un Scientiste Chrétien. De même, on doit chercher à démontrer non pas simplement la Science, mais la Science Chrétienne.

Dans “Science et Santé avec la Clef des Écritures” (p. 367) Mrs. Eddy indique le juste équilibre qui doit exister entre le Christianisme et la Science quand elle dit: “Un mot de tendresse et d'encouragement Chrétien adressé à un malade, une patience compatissante à l'égard de ses craintes et l'effacement de celles-ci, valent mieux que des hécatombes d'abondantes théories, que des discours empruntés et stéréotypés, et la distribution d'arguments qui ne sont qu'autant de parodies de la vraie Science Chrétienne, embrasée d'Amour divin.” Quel rapport évident il y a entre la “patience compatissante à l'égard de ses craintes” telle que la manifestait le Christ et “l'effacement de celles-ci” conformément à la Science dans le passage que nous venons de citer! De temps à autre le soi-disant entendement humain cherche à être si exact dans l'énoncé de son sens erroné de la spiritualité que sa tentative devient ridicule, et le cœur affligé se sent repoussé tandis qu'il devrait être attiré vers la guérison divine. On donne souvent une impression fausse au sujet de la Science Chrétienne en raison de cette tentative que l'on fait d'être scientifique, tout en oubliant d'être Chrétien. Le fait est que ces deux choses sont si étroitement unies que, vivre scientifiquement c'est être Chrétien, et être Chrétien c'est être scientifique; mais un trop grand étalage de la lettre de la Science Chrétienne peut donner une fausse impression.

Être semblable au Christ au point que la tendresse soit suprême, ce n'est rien enlever à la vie scientifique requise de nous. La tendresse est un attribut de l'Amour; elle jouit de la force omnipotente, parce que la tendresse est Chrétiennement scientifique. La Science Chrétienne ne renferme aucune froideur, car elle est la Science de l'Amour divin. On ne cesse pas d'être scientifique lorsqu'on se rend utile à quelqu'un qui ajoute foi à l'erreur, et quand on aide ainsi, on voit qu'il n'est pas nécessaire de réprouver celui qui est dans la peine. En étant scientifique, on ne cesse pas d'être Chrétien, pas plus qu'on ne cesse d'être scientifique en étant vraiment Chrétien. Il est scientifique de guérir; et la guérison spirituelle est toujours Chrétienne. Il est scientifique aussi bien que Chrétien de faire preuve d'humanité dans nos actes, de nous montrer naturels et sincères dans notre attitude, d'être bienveillants envers notre prochain, de nous conduire en bons citoyens, ne négligeant ni nos devoirs ni nos privilèges. Faire froide mine à ceux qui nous entourent, et nous retirer ainsi de ceux qui nous veulent du bien, n'est pas scientifique. Refuser de considérer avec obligeance et longanimité Chrétienne le problème d'un autre, alors que la chose est possible, ce n'est pas prendre l'attitude du Scientiste Chrétien, qui devrait paraître devant le monde, portant bien haut la bannière de la bienveillance dans ses actes afin que ce même monde recherche la voie scientifique de son Christianisme. Le Chrétien et le Scientiste ne peuvent être séparés, car on n'est pas l'un si l'on n'est l'autre; et ils forment une union abondamment bénie de Dieu, attendu que tout vrai Scientiste Chrétien a une juste compréhension de la loi de l'Amour, et est heureux de pouvoir fondre cette dualité, si bien qu'il n'existe aucune séparation dans la manifestation qu'il en donne.

Connectez-vous pour accéder à cette page

Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / janvier 1923

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.