Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Pendant que j'étais au service de la marine, je souffris d'un abcès à l'œil...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1922


Pendant que j'étais au service de la marine, je souffris d'un abcès à l'œil gauche. On m'envoya par conséquent au bateau-hôpital, où le médecin en fonction me soigna l'œil sans obtenir aucun résultat; puis, on me dit que je devais subir une opération pour faire extraire le sac lacrymal, vu que l'abcès ne pouvait guérir en raison d'une sécrétion qui s'était produite sous le sac lacrymal. Il y avait sous l'œil une masse dure qui fut lancée peu après que je fus à bord du bateau-hôpital; mais cela ne fit qu'empirer mon état. Pendant ce temps j'appliquais la Science Chrétienne de mon mieux, mais je dus me soumettre chaque jour au traitement de la médecine. En 1918, une semaine avant Noël, le bateau-hôpital arriva à New-York. Dix jours plus tard environ, un vaisseau qui avait apporté d'Europe des marins blessés toucha un banc de sable à quelque distance de Fire Island, et le bateau-hôpital leur porta secours. Ceci se passa pendant que j'étais en congé, de sorte que pendant cinq jours je n'eus pas de traitement médical. Le résultat en fut merveilleux. J'ôtai les bandages et je remis le travail entre les mains de Dieu, le grand Médecin. Lorsque je m'en retournai au bateau, le docteur fut surpris de constater qu'il s'était produit une si grande amélioration. Cependant, il était toujours résolu à faire l'opération; mais, sachant que j'étais guéri, je m'y refusai. Une semaine plus tard à peu près, lorsque le médecin vit que je n'avais nulle intention de me faire opérer, il me renvoya du bateau-hôpital. La dernière chose qu'il me dit fut que mon œil ne guérirait complètement que lorsque le sac lacrymal serait enlevé. Deux semaines après avoir été congédié j'étais en route pour l'Europe et ne retournai chez moi que quatre mois plus tard. Inutile de dire que mon œil s'étant complètement guéri, je n'éprouvai plus aucun inconvénient, et le mal ne laissa aucune trace.

En réfléchissant à ce problème, je vis qu'il était principalement dû à une impatience nerveuse concernant la tâche qui m'avait été donnée en partage; car, après que l'armistice fut signé, j'avais éprouvé du ressentiment d'être contraint à rester au service. Après ma guérison, et durant mon long séjour de l'autre côté, j'eus le temps de résoudre mon problème; car alors je n'usais plus de volonté humaine ni d'aucune influence pour m'affranchir du service, mais j'y travaillais conformément au Principe, ainsi qu'on nous enseigne à le faire dans la Science Chrétienne. Les résultats furent magnifiques. J'eus l'excellente occasion de voyager en Europe et en Angleterre, je fus élevé à un grade supérieur, et deux jours après mon arrivée à New-York, j'étais libéré du service actif. J'ai appris cette leçon: “Ta voie, non la mienne, ô Seigneur;” et je suis on ne peut plus reconnaissant envers Dieu et envers notre Leader, Mary Baker Eddy, de cette vérité vivifiante — la Science Chrétienne; plein de gratitude envers une praticienne pour son travail dévoué et affectueux.

Connectez-vous pour accéder à cette page

Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / septembre 1922

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.