Je désire faire le récit d'une guérison très lente, dans l'espoir d'encourager quelqu'un à s'attacher fermement à la vérité, alors même que le mal semblerait céder lentement. Voilà à peu près dix ans que j'ai commencé à étudier la Science Chrétienne, après avoir essayé de presque tous les remèdes que les docteurs pouvaient offrir, et bu de l'eau minérale et pris des bains à Bath, Angleterre, pendant trois mois.
Au moment où j'en commençai l'étude, mes mains et mes pieds étaient difformes, raides et impotents par suite du rhumatisme inflammatoire. Je ne pouvais faire un pas sans souffrir horriblement. J'ai la joie de pouvoir dire que dans très peu de semaines j'étais entièrement guérie de toutes douleurs. Un de mes bras s'était redressé, les jointures s'étaient assouplies, et je regagnai rapidement force et santé; mais j'avais les pieds si tordus et si difformes que je ne pouvais supporter aucunes chaussures. J'en essayai de tous les genres et de toutes les formes qui fussent en vente. Je ne me sentais à l'aise avec aucune d'elles.
Mrs. Eddy nous dit à la page 242 de “Science et Santé avec la Clef des Écritures”: “Il n'y a qu'un chemin qui mène au ciel, à l'harmonie, et le Christ dans la Science divine, nous montre ce chemin.” J'ai appris la vérité de ce grand fait scientifique et je l'ai prouvé incontestablement, si bien que je puis dire avec beaucoup de gratitude et une grande joie que maintenant je puis marcher assez facilement et confortablement. Cette guérison a été si lente que les progrès étaient presque imperceptibles d'un jour à l'autre. Je me réjouis, de ce que cette expérience m'ait enseigné que, comme Mrs. Eddy le dit à la page 167 de Science et Santé: “Il n'est pas sage de vaciller et de s'arrêter à mi-chemin, ni de s'attendre à travailler également avec l'Esprit et la matière, avec la Vérité et l'erreur.” Ayant appris cette leçon, mes pieds reposent plus fermement sur le rocher, le Christ, la Vérité. Mais la guérison complète ne vint pas avant que j'eusse compris que Mrs. Eddy faisait allusion non seulement aux maux physiques, mais à tous les problèmes que j'avais à résoudre — soit à la maison, soit relativement à l'œuvre de l'église, soit autrement.
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