Je vais tâcher d'exprimer une partie de la reconnaissance que j'éprouve pour la Science Chrétienne en parlant de quelques-uns des merveilleux changements qu'elle a produits dans ma vie.
Je suis anglaise de naissance. Lorsque la guerre éclata, en 1914, j'habitais seule à la frontière de l'Allemagne une ville de garnison. Dix-huit mois plus tard, je quittai l'Allemagne pour aller habiter la Hollande, étant également étrangère dans ce pays. Vu que, des deux côtés, j'avais des amis à la guerre, on pourra facilement concevoir les problèmes que la solitude, la méfiance et la crainte me donnèrent à résoudre, à la fois en Allemagne et en Hollande.
Croyant déjà que les pensées avaient le pouvoir de produire de bons ou de mauvais événements dans notre vie, je m'évertuai à surmonter la crainte que j'avais à l'égard de mes amis en Angleterre, en Allemagne et au front; mais je ne réussis à le faire que partiellement, et les désastres se suivirent de près, jusqu'à ce qu'enfin toutes les craintes que j'avais éprouvées se réalisassent sous forme de mauvaises nouvelles du front. La tension prolongée et le chagrin continuel me firent perdre la santé de l'esprit et du corps. Graduellement je fus réduite à une épave nerveuse, que personne n'avait grand espoir de sauver, ni mentalement ni physiquement.
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